L’élaboration du plan national d’action multisectoriel de lutte contre la résistance (Pnam) aux antimicrobiens (Ram) a fait l’objet d’un atelier de réflexion hier, jeudi 21 juillet à l’hôtel le Retaj. Organisée par le ministère de la Santé pour une durée de quatre jours, cette rencontre d’échanges a vu la présence de cadres de différents départements ministériels mais également des acteurs de la santé.

A l’occasion, le conseiller du ministère de la Santé, Nadjim-dine Youssouf Mbechezi, représentant le secrétaire général du ministère, a remercié l’assistance pour avoir pris part à cette réunion de réflexion. «C’est un honneur de travailler avec vous», a-t-il déclaré, remerciant aussi les organisateurs et les consultants pour leur leadership. Nadjim-dine Youssouf Mbechezi a saisi l’occasion pour souligner «l’importance que revêt la Ram en tant que problème mondial de santé publique, reconnu par les Nations-unies.
`Pour sa part, le directeur de la lutte contre les maladies, Nawir Mhadji, a indiqué que l’élaboration de ce plan a obéi un processus. «D’abord nous avons commencé par l’analyse situationnelle, puis dégagé les forces et les faiblesses qui vont à l’encontre de la Ram. Concernant la situation de résistance au niveau du pays, on a établi l’analyse situationnelle et cela a été validé», a-t-il expliqué, soulignant que les constats ont été approuvés par tout le monde.

Un long processus

Nawir Mhadji a montré que l’aspect multisectoriel de l’étude englobe surtout la santé humaine, la santé animale, l’environnement et la question de l’eau. «Ces quatre secteurs sont intimement liés au cours de tous les processus, et nous sommes passés à la rédaction du document. Mais est-ce que cela est suffisant ?», s’interroge-t-il, justifiant la présence des spécialistes et des consultants nationaux et internationaux pour l’élaboration et la validation du document, «lequel vous est soumis pour que vous puissiez porter vos contributions, afin que nous ayons un document stratégique qui couvrira la période de 2022 à 2026».