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Lutte contre les cancers du sein et de l’utérus I Une marche pacifique pour «Octobre rose» à Mwali

Lutte contre les cancers du sein et de l’utérus I Une marche pacifique pour «Octobre rose» à Mwali

Santé | -   Antufati Soidri

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Les participantes ont lancé un appel aux femmes à se faire dépister « très tôt » mais aussi aux hommes à s’impliquer davantage dans le combat de lutte contre les cancers du sein et de l'utérus.

 

A l’occasion d’Octobre rose, l’Association comorienne contre le cancer chez la femme (Accf), en collaboration avec  l’association N’goshao, les agents de santé communautaires, celle des sages-femmes et les médecins ont ensemble organisé le mercredi 25 octobre, une marche pacifique à Fomboni, pour sensibiliser la population sur l’importance du dépistage des cancers du sein et du col de l’Utérus. 


Cette marche a commencé devant le dépôt de la Société des hydrocarbures pour arriver au parking du centre hospitalier de référence  insulaire. Les établissements scolaires ont aussi pris part à la marche.  Pour Mra-ati Keldi, l’activité consiste à sensibiliser la population, surtout les femmes, mais aussi les hommes, sur le problème  du cancer chez la femme.«Il vaut mieux prévenir que guérir. Un cancer détecté tôt peut se soigner très bien, mais nous observons de très mauvais chiffres de guérison en Afrique  car les patients arrivent dans les structures hospitaliers à des stades très avancés», a-t-elle expliqué. 

L’auto examen

Arrivés au parking de l’hôpital de Fomboni, les participants ont suivi avec le docteur Mohamed Ibrahim,  gynécologue, les méthodes de contrôle par soi-même. « Faites-vous contrôler régulièrement par l’auto examen. Ce qui permet de connaître la consistance et l’aspect normal des soins et de remarquer tout changement. Il est recommandé dès l’âge de 25 ans d’effectuer chaque mois un auto examen,  une semaine après les règles», dira-t-il. Il a aussi  informé les participants des facteurs favorisant le développement de cancer, en citant le mode de vie (consommation d’alcool, le manque d’activité physique), des antécédents médicaux personnels (si vous avez  déjà eu un cancer gynécologue ou autre forme  de cancer) ou des antécédents médicaux familiaux (membre de la famille proche ayant eu un cancer gynécologue).

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