Le conseil scientifique du projet Epi Bio Contrôle s’est tenu à l’hôtel Itsandra Beach, du 14 au 18 avril dernier. Cette rencontre a rassemblé douze participants venus de divers pays de la région, dont Maurice, La Réunion, les Seychelles et la France (Montpellier). Selon Issa Mze Hassani, chercheur à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape), et chef du département Santé et production végétale, «des sujets scientifiques majeurs ont été abordés avec rigueur». Les représentants des différents services de l’Inrape ont mis l’accent sur les maladies qui affectent actuellement certaines cultures, notamment le bananier et le manioc. «On observe aujourd’hui des bananiers atteints par une maladie connue sous le nom de T4.
Ce problème, préoccupant, nécessite une prise de conscience et des actions ciblées pour endiguer sa propagation», a déclaré Issa Mze. Les discussions ont également porté sur la mise en œuvre concrète du projet, en lien avec les défis de la sécurité alimentaire. Des cultures comme la banane, la pomme de terre, le manioc, les embrévades, mais aussi les agrumes comme l’orange, ont fait l’objet d’analyses approfondies. L’atelier s’est conclu par une visite guidée, le mercredi 16 avril, des installations de l’Inrape. Elle a réuni les membres du comité de pilotage et du comité scientifique du projet Epi Bio-OI2 ainsi que ceux du dispositif Biocontrôle. Youssouf Bakari Mdahoma, responsable du laboratoire de culture in vitro de l’Inrape et point focal du projet Separef-Inrape, a profité de cette occasion pour présenter les équipements du laboratoire.