L’Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev), le ministère de la Santé, la Banque mondiale, l’Oms (Organisation mondiale de la santé), ainsi que plusieurs professionnels de santé se sont retrouvés à l’hôtel Rataj le mardi 30 septembre. Objectif : valider le système national de pharmacovigilance pour mieux lutter contre les médicaments falsifiés. Le conseiller national de l’Oms, Dr Ahamada MSA Mliva, a insisté sur l’urgence d’implémenter ce dispositif à l’échelle nationale, et a souhaité l’implication de tous les acteurs concernés. «La vigilance de chacun est essentielle pour faire avancer ce projet ambitieux», a-t-il déclaré. L’atelier s’inscrivait dans la continuité d’une visite d’experts du Centre collaborateur de l’Oms (Rcc Rabat) en juin dernier à Moroni.

Cette mission a permis d’évaluer les capacités nationales à travers la méthodologie du Global benchmarking tool (Gbt, un outil d’évaluation comparative utilisé pour mesurer des performances par rapport à des normes) de l’Oms, en collaboration avec plusieurs structures sanitaires du pays. Selon Dr Mhaza Hassane, cheffe de service de pharmacovigilance à l’Anamev, la formation des professionnels de santé est un pilier fondamental de cette initiative. «Il est impératif que les professionnels de santé soient formés pour contribuer efficacement à la détection des médicaments de qualité inférieure ou falsifiés», a-t-elle affirmé. Les premiers résultats sont jugés «encourageants », notamment en matière de vision stratégique, de gouvernance et de coordination inter institutionnelle.

 Toimayat H. Ali