Moroni Magoudjou abrite un lieu dédié à la prévention du diabète, la Maison de la prévention, qui a pour mission d’informer et de sensibiliser la population sur cette maladie ainsi que ses facteurs de risques. Située au cœur de la ville, cette maison joue un rôle essentiel en promouvant les comportements favorables à la santé, en mettant l’accent sur des thématiques telles que l’alimentation et l’activité physique.
De plus, elle s’engage à soutenir l’éducation à la santé des patients atteints de diabète, d’hypertension artérielle et des comorbidités associées, afin de les aider à gérer leur maladie et à éviter les complications. Les activités de sensibilisation organisées à la Maison de la Prévention prennent la forme d’ateliers abordant diverses thématiques. Ces ateliers ont pour objectif principal d’apporter un soutien psychosocial aux patients, leur offrant ainsi un espace pour exprimer leurs ressentis et leurs difficultés liés au diabète.
Selon la responsable des activités de prévention, Anziza Ali Said, depuis la célébration de la Journée mondiale du diabète en 2022, un changement significatif de comportement a été observé au sein de la population.
Des connaissances de base sur la prévention du diabète
Depuis le début de l’année, pas moins de 466 personnes ont participé aux ateliers de sensibilisation organisés à la Maison de la prévention, dont 183 femmes et 283 hommes.Lors d’une interview accordée à Al-watwan dans son bureau, Anziza Ali Said a lancé un appel à tous les Comoriens, sans distinction d’âge ou de sexe, en particulier aux femmes enceintes ou en âge de procréer, les invitant à se rendre à la Maison de la prévention pour acquérir des connaissances de base sur la prévention du diabète.
Sans calendrier fixe, Anziza Ali Said a expliqué que des ateliers d’information et de sensibilisation sont régulièrement organisés, mettant souvent l’accent sur des sujets tels que la prévention du diabète, l’alimentation saine pour les personnes atteintes de cette maladie, la cessation du tabac, les comorbidités associées, ainsi que le diabète gestationnel chez les femmes enceintes ou en âge de procréer.
Des activités communautaires sont également menées dans les établissements scolaires et sur les places publiques, impliquant notamment des éducateurs formés pour sensibiliser davantage la population. «Nous nous concentrons avant tout sur la communication afin d’influer sur les comportements modifiables et d’orienter les patients vers des médecins en cas de comportements non modifiables, afin de les aider à s’adapter à leur état de santé», a ajouté Anziza Ali Said.