Les autorités sanitaires du pays ont procédé hier jeudi 6 octobre à la validation technique du plan de développement sanitaire pour la période de 2022-2026. La ministre de la Santé, Loub Yacout Zaidou, le représentant de l’Oms aux Comores, Dr Diarra Abdoulaye, des cadres du ministère de la Santé et de la direction concernée avaient pris part travaux. La ministre de la Santé, Loub Yacout Zaidou, a indiqué que «cet atelier est le fruit d’un processus et d’un travail minutieux des experts nationaux et internationaux ayant abouti à l’initiation de nouvelles réformes».
Elle citera, entre autres, «la mise en application du nouveau code de la santé publique, la digitalisation du système d’information sanitaire, l’éducation à la santé, l’amélioration de l’offre des soins, le renforcement de la gouvernance, du leadership et du partenariat, la révision des documents stratégiques essentiels dont les cadres organiques, la carte sanitaire, les normes standards des structures, le plan national de développement sanitaire, le renforcement de la production des ressources humaines en santé, et la création d’une faculté de médecine à l’école de médecine et de santé publique».
«La santé au cœur de tout développement»
Le représentant de l’Oms, Dr Diarra Abdoulaye, a salué «le courage et les efforts fournis dans l’élaboration de ces documents» qui forment ensemble le plan national de développement sanitaire puisqu’il s’agit-là de «l’instrument de mise en œuvre de la Politique nationale de santé (Pns)».
Il ajoutera que la réussite d’une bonne politique de santé repose sur les stratégies adoptées pour la mettre en œuvre. Il affirmera que «le plan national de développement sanitaire d’un pays nécessite la contribution de toutes les parties prenantes, qu’elles soient du secteur de la santé ou des autres secteurs». Et, c’est «dans ce sens que convaincu de la nécessité d’œuvrer à la consolidation des systèmes de santé des Etats membres, notamment dans le contexte actuel de pandémie de la Covid-19 ayant mis en exergue certaines insuffisances au niveau des politiques de santé des pays même les plus performants, l’Oms place la réforme des systèmes de santé au premier rang des priorités d’appui aux pays».
Dr Diarra Abdoulaye dit espérer que ce projet «permette de cadrer la vision du pays, de relever les défis et d’engager un chantier de réformes d’envergure dans le secteur de la santé pour les cinq prochaines années», ajoutant qu’au bureau de l’Oms pour l’Afrique, il y’a une équipe qui se chargera de relire les plans nationaux de développement sanitaires avant d’être soumis aux gouvernements pour la validation politique.