Mieux vaut prévenir que guérir», a souligné, au cours d’une rencontre avec la presse le samedi 3 février à Mutsamudu, le directeur régional de la santé, le docteur Ansouffoudine Mohamed. Des équipes de surveillance ont été déployées aux points d’entrée de l’île, notamment à l’aéroport de Wani, au port de Mutsamudu et au débarcadère de Dodin à Mutsamudu, suite à la détection des cas en provenance de Tanzanie. «Nous avons organisé une réunion de concertation à la direction pour définir des stratégies efficaces contre l’épidémie de choléra. Nous comptons déjà 6 cas», a-t-il informé.

Le plan de riposte de la direction repose sur trois points, selon cet ancien coordinateur de la lutte contre la Covid-19 dans l’île. «Nous mettrons l’accent sur les points d’entrée pour limiter la propagation de l’épidémie. En cas d’arrivée, des informations sur la provenance de la personne et ses coordonnées seront nécessaires. La surveillance portera également sur le transport des aliments. Avec ces mesures, nous pourrons anticiper en cas d’aggravation de la situation. Nous avons également discuté des différents points de traitement dans l’île, notamment à Mutsamudu, Nyumakele et Pomoni. Des équipements et des médicaments seront indispensables», a-t-il averti. La surveillance au niveau communautaire est également prévue avec «la formation des agents de santé communautaire sur l’épidémie et la gestion de celle-ci».

Il est recommandé de se laver les mains après les toilettes, avant de consommer des aliments ou de toucher un bébé. Cependant, de nombreuses questions demeurent en suspens concernant l’arrivée imminente du dépistage de masse ou de la distribution de médicaments. En information complémentaire, un vol de la compagnie Precision-Air devait atterrir l’après-midi du même samedi à l’aéroport de Wani, en provenance de Tanzanie.