Le directeur du centre hospitalier national El-Maarouf, Nicolas Moussa M’madi, a convié la presse samedi 27 novembre dernier, dans la salle de conférence de l’hôpital de référence pour annoncer le début (hier dimanche) des opérations de la cataracte sur des patients comoriens.
Une formation au personnel du Chn
En compagnie du docteur Chanfi Mohamed et de Camille Rambaud, ophtalmologiste et président de l’Ong « Terres d’ophtalmologie», Nicolas Moussa M’madi a également annoncé l’arrivée d’un scanner Oct, un appareil chirurgical nécessaire à ces opérations de la cataracte. «Une quarantaine de patients souffrant de cécité seront opérés incessamment», a annoncé docteur Chanfi Mohamed.
Cette année comme la précédente, un appareil est en effet attendu pour faciliter le travail des ophtalmos dans le pays. Les conférenciers feront ainsi savoir que les pays de la région ne disposent pas de cet appareil servant donc à opérer la cataracte. Six médecins de différents hôpitaux de Paris, en France effectueront un séjour à Moroni dans le but d’opérer les 40 patients sur la liste et donner, sur place, une formation au personnel du Chn afin qu’ils puissent utiliser l’appareil.
«Il s’agira d’un échange technique, mais également d’un appui en plateau. Nos confrères nous aident également par du matériel», explique l’Ophtalmologie, Chanfi Mohamed. Selon lui, il s’agit d’arriver à un «un objectif d’excellence».
Accompagné par ses collègues de Terres d’ophtalmologies, Camille Rambaud, explique qu’ils «recevront une machine qui va permettre de faire la chirurgie de la cataracte et un don de 600 paires de lunettes en faveur de la population Comorienne».
La liste des patients a été bouclée il y a un mois, «on sélectionne les malades et on programme les patients qui sont dans le réel besoin», affirme Dr Chanfi Mohamed. A noter que les opérations ont commencé hier dimanche. Le nombre limité a pour but de «pouvoir faire un bon travail d’où le nombre annoncé».
Pour Nicolas Moussa Mmadi, le centre vise un élan dynamique, «grâce à cette équipe qui se trouve parmi nous cette année. C’est un élan dynamique mais également la formation qui suivra. Parce qu’il faut savoir qu’on peut avoir l’équipement nécessaire mais la formation est également importante», assure-t-il.
Pour rappel, l’année dernière, les Comores avaient reçu du matériel pour l’amélioration du service d’ophtalmologie du centre hospitalier El-Maarouf grâce au Programme national d’ophtalmologie et à l’Ong «Terre d’Ophtalmologie».
Nourina Abdoul-Djabar