L’Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev) a organisé au Retaj un atelier de formation des notificateurs sur la pharmacovigilance. La formation qui a duré deux jours avait pour objectif de sensibiliser et former le personnel de santé sur la pharmacovigilance, une science qui se penche sur les effets indésirables des médicaments.

Durant la formation, le personnel de santé ayant pris part à l’atelier devaient comprendre que chaque médicament a un effet indésirable et pour assurer la sécurité des patients et chercher à savoir si le médicament en question est nécessaire, nocif ou non nocif, en termes de risque, il est de leur devoir de le faire savoir à l’Anamev qui se charge de suivre les médicaments qui sont sur le marché. « Il faut savoir que nous ne pouvons pas suivre ce médicament sans la notification.

A chaque fois qu’un malade prend un médicament qui le provoque un effet indésirable, il doit revenir auprès du médecin, pharmacien ou les paramédicaux que ça soit sage-femme ou infirmier pour lui notifier de ce qui est arrivé après la prise du médicament. Le problème devra ensuite être notifié au département de pharmacovigilance de l’Anamev et s’il s’avère qu’il s’agit d’un effet indésirable grave, nous allons procéder à une imputabilité et juger voire même envoyer cet effet à l’industrie qui a fabriqué le médicament pour qu’elle sache que ce médicament a causé tel ou tel problème », a expliqué Dr Wafaq Zaidi.

Le but dans tout ça, selon elle, est d’assurer la sécurité du patient car c’est grâce à la pharmacovigilance que l’on peut se rendre compte que tel médicament a un problème. « On peut dans ce cas-là décider de le retirer du marché ou de changer sa façon de prise. Notre rôle est d’analyser ces effets indésirables, de voir si ils sont vraiment liés au médicament car il arrive de faire un effet indésirable après la prise d’un médicament et lorsque nous faisons nos recherches, il peut s’avérer que cela n’est pas forcément le médicament qui est la cause », a-t-elle ajoutée.