La ministre de la Santé Loub Yacout Zaidou et l’ambassade des France aux Comores ont co-présidé mardi 9 novembre, le premier comité de pilotage du projet de renforcement de la coopération régionale en santé. L’atelier a eu lieu à l’hôtel le Retaj en présence de la directrice générale adjointe d’Expertise France, chargée des opérations, du directeur de l’Afd à Moroni, du conseiller de coopération et d’action culturelle, mais aussi, par visioconférence, des représentants de la Chu de la Réunion et du centre hospitalier de Mayotte.

Trois principaux volets du projet coopération régionale en santé ont été présentés. Il s’agit de l’élaboration et la mise en œuvre d’une «stratégie de coopération concertée et à long terme en matière de santé aux Comores», du développement d’un «dispositif pérenne de renforcement des compétences des professionnels de santé» et enfin de l’appui au «renforcement des filières de soins ciblées pour améliorer la prise en charge des patients» comoriens».

Une enveloppe de 45,5 millions d’euros

Le projet coopération régionale en santé (Coreg) est doté, à en croire le communiqué distribué à la presse, d’une enveloppe de 45,5 millions d’euros et vise à améliorer le système de santé et l’accès à des soins de qualité au profit des populations cibles. Cette approche sera ainsi basée, si l’on croit les responsables, sur une coopération sanitaire régionale approfondie.

A l’occasion, la ministre de la Santé, Loub Yacout Zaidou, a tenu à rappeler que la santé est l’une des priorités du plan de développement France-Comores (Pdfc). «Je me réjouis que nos deux pays aient placé la santé comme priorité des priorités avec une enveloppe […], de 45 millions d’euros», a-t-elle déclaré.

De son côté, l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier, a fait savoir que ce projet s’inscrit dans la continuité des multiples appuis mobilisés par la France pour soutenir le secteur de la santé en Union des Comores, pour accompagner sa structuration et son développement.

«Ce soutien exceptionnel illustre la solidarité, voire la fraternité qui existe entre nos deux pays exprimant ainsi leur volonté commune de mettre en œuvre un accès à des soins de qualité, à destination de la population comorienne», a fait savoir l’ambassadeur avant d’ajouter que ce projet a pour ambition de contribuer à la structuration d’une «coopération historique» déjà existante entre les professionnels et les structures de santé françaises de l’Océan indien et ceux des Comores.

Chamsoudine Saïd Mhadji