La Préma-Co, une association d’aide aux prématurés comoriens et nouveau-nés, a été créée le 19 juin 2019. Comme son nom l’indique, elle a pour but d’aider les enfants nés prématurément et qui viennent au service de néonatologie du Chn-El-Maarouf.Toutefois, ce ne sont pas tous les enfants qui sont concernés par le programme d’aide et d’assistance. «Nous prenons en charge les enfants, dont les parents n’ont pas les moyens ou bien qui, au cours de l’hospitalisation, manquent les moyens», précise la secrétaire générale de l’association, Tadjiri Binti Moina Anrafa.

Elle confie qu’actuellement la Préma-Co n’arrive pas à prendre en charge à 100% les enfants faute de moyens. «Nos fonds proviennent de dons et aides venant des particuliers. Des petites boites sont placées dans des pharmacies et chacun peut apporter sa contribution, même avec 25fc. Des dons anonymes sont faits également par des amis d’ici et d’ailleurs.

Notre aide ne se limite pas en numéraire seulement, nous prenons aussi des aides en nature, les vêtements, les médicaments, les biberons, couches, et toute ce qui peut servir à l’enfant. Nous nous affairons pour que d’ici quelques années, nous ayons les moyens de prendre en charge totalement les enfants prématurés et nouveau-nés malades dans le besoin», projette la secrétaire générale selon qui, leur prise en charge n’est pas limitée.

De 2019 à ce jour, la Préma-Co a pris en charge 150 enfants prématurés et nouveau-nés. Pour l’instant, l’association agit à Ngazidja, mais espère élargir ses activités dans les autres îles. «Nous agissons quand le besoin se présente, et en fonction de nos moyens. Soit nous nous renseignons, soit on nous informe de la naissance des enfants prématurés et nous allons vers les parents. Parfois, c’est difficile d’agir car tout aide n’est pas la bienvenue pour certaines personnes. Nous devons expliquer, sensibiliser, assurer sur notre discrétion», affirme la Sg de la Préma-Co.

La responsable ne vient pas seulement en aide aux enfants prématurés. Après sa collecte, elle équipe parfois le service de néonatologie. La secrétaire générale appelle toute personne intéressée à les rejoindre pour cette cause et aider les enfants prématurés, parce que, de ce problème médico-social, peut naître l’espoir. Tadjiri Binti ne peut s’empêcher de citer ces triplés prématurés que son association a eu à prendre en charge et qui se portent bien maintenant. Elle souligne «qu’avoir un enfant prématuré n’est pas une fatalité, ces enfants peuvent vivre mieux comme les autres».

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