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Prévision aux urgences sanitaires : Validation du rapport d’évaluation des risques et cartographie de la vulnérabilité

Prévision aux urgences sanitaires : Validation du rapport d’évaluation des risques et cartographie de la vulnérabilité

Santé | -   Stagiaire

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L’Organisation mondiale de la santé et la direction générale ont présenté le rapport national d’évaluation des risques et cartographie de la vulnérabilité(VRAM). La validation de ce rapport permettra les services sanitaires à faire face à des urgences sanitaires et à des catastrophes liés au changement climatiques. Ceci permettra donc de disposer d’outils ainsi que les interventions pour minimiser les risques.

 

L’Oms et la direction générale de la santé ont tenu un atelier hier matin à l’hôtel Retaj. Les participants avaient à valider le rapport de l’exercice d’évaluation des risques et cartographie de la vulnérabilité en Union des Comores. La problématique des urgences au niveau de la santé aux Comores reste un défi majeur, selon de nombreux participants dont des médecins et d’autres professionnels de santé.


L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a recommandé aux pays retenus pour l’exercice VRAM de connaitre leurs profils de risques et leurs capacités de défense et de riposte. Le directeur de cabinet de la ministre de la santé, Mohamed Abdou Mhadjou, a déclaré que : «la problématique des urgences sanitaires en Afrique, en générale, aux Comores est un défi dans un monde où le changement climatique et son adaptation sont devenus une priorité mondiale». La Direction générale de la Santé anticipe, toutefois, des solutions en cas de catastrophes naturelles liés à des changements climatiques comme dans ces  certains cas : une épidémie, inondation, sécheresse. «Il y a des documents, des mobilisations de ressources pour mettre en place notre planification et un système sanitaire meilleur», a souligné Chamsoudine Mohamed.


Les techniciens et professionnels de santé présents ont insisté sur un programme de renforcement des actions de résilience et aux capacités dans le système national de santé. A travers une stratégie de riposte, la Direction générale de la santé s’y mobilise pour réduire les impacts négatifs. «L’expérience des inondations de 2012 dans la région du centre, l’éruption du volcan de 1977 à Hambu, le glissement de terrain dans la région de Marahare à Anjouan montrent que notre pays est vulnérable aux aléas naturels. Il importe donc d’intensifier les actions de préparation, de prévention pour minimiser les impacts. Nous devons aussi accroitre la résilience du système sanitaire» a souligné Mohamed Abdou Mhadjou qui a rappelé la vision du chef de l’Etat, Azali Assoumani, à l’horizon 2030, de de «doter les Comores d’un système de santé cohérent».

Faidat Moissi
(stagiaire)

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