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Ramadhwani I Caritas Comores déplore 51 cas de brûlés

Ramadhwani I Caritas Comores déplore 51 cas de brûlés

Santé | -   Adabi Soilihi Natidja

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Le bloc des brûlés du Caritas Comores enregistre 51cas de personnes brûlées à 12 jours de la fin du mois sacré de Ramadhwani. Selon le major Djamil Athoumane, «les accidents ont majoritairement touché des enfants de 10 mois à 5 ans». Les chiffres de Ndzuani et de Mwali n’ont pas été communiqués. Un bilan général est attendu dans les prochaines semaines.

 

Le centre Caritas Comores a enregistré 51 cas de brûlés au 12eme jour du mois sacré, soit en moyenne trois brûlés par jour. Un phénomène qui inquiète les services de prise en charge à cause notamment du profil des victimes.

Les cas graves transférés à El-Maarouf

«Au Caritas-Comores la majorité sont des enfants âgé entre 10 mois et 5ans», explique le major Djamil Athoumane qui précisera que ces données ont été enregistrées au douzième jour du mois. Il soulignera en outre que les adultes ne sont pas épargnées. Le médecin livre certains causes de ces accidents.» Quand on demande aux parents ce qui s’est passé, ils disent que l’enfant s’est brûlé avec de l’eau chaude en se renversant dessus un thermos», a-t-il dit, ajoutant que les services ont noté des cas nécessitant une greffe :»en temps normal, en pareille circonstance, on était en relation avec le Chm de Mayotte à qui on envoyait les photos de nos patients pour ensuite les référer là-bas pour la greffe. Depuis la Covid-19, nos relations ont un connu un flottement. On espère qu’elles reprendront au mois de mai prochain», dit-il avant de poursuivre : «actuellement, on transfère les cas les plus graves au service des urgences de l’hôpital El-Maarouf. Mais certains patients refusent de s’y rendre en disant préférer emprunter la traversée pour Mayotte ».


«Parfois, on supporte ces cas-là en leur expliquant que sans la greffe ça peut se traiter également. Mais cela prend beaucoup de temps à cicatriser et il y’a le risque d’une éventuelle déformation de la partie du corps touché «, a-t-il avancé en interpellant les parents de bien veiller sur leurs enfants.Et, en cas de brûlures, le major Djamil Athoumane conseille d’éviter d’appliquer sur la zone brûlée de la tomate ou la boue, car «ces pratiques ne sont pas du tout bénéfiques. Toutefois, ils doivent privilégier de mettre la partie brûlée dans de l’eau tiède pendant 20 min avant de venir à l’hôpital».Les chiffres de Ndzuani et de Mwali n’ont pas été communiqués. Un bilan général est attendu dans les prochaines semaines.

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