Un protocole d’accord a été conclu entre l’Office comorien des produits pharmaceutiques (Ocopharma) et Action medeor international healthcare Tanzania, une organisation à but non lucratif basée à Kibaha, en Tanzanie. L’objectif est d’établir un cadre de collaboration pour renforcer l’approvisionnement, l’installation, la formation et la maintenance de technologies de laboratoire et hospitalières, tout en améliorant l’accès aux médicaments, aux équipements médicaux, aux consommables et aux solutions logicielles.
La cérémonie de signature s’est tenue hier jeudi 14 août dans les locaux d’Ocopharma. Le partenariat prévoit notamment la fourniture, l’installation et la mise en service d’équipements médicaux et de laboratoire. Action Medeor s’engage également à former le personnel d’Ocopharma à l’utilisation des équipements et à assurer un service technique. Pour les réparations complexes, l’organisation tanzanienne dépêchera du personnel qualifié aux Comores.
Trois axes majeurs
Le DG de l’Occopharma, Omar Mohamed, a présenté aux points focaux les aspects essentiels de cette coopération. « C’est en quelque sorte un prélude à l’inauguration prochaine de notre hôpital El-Maarouf, pour lequel Ocopharma devrait devenir le centre de gestion des demandes et besoins », a-t-il déclaré. Il a souligné trois axes majeurs : la garantie d’obtenir les médicaments nécessaires dans les délais convenus, la qualité et l’accompagnement en matière de formation du personnel, ainsi que la disponibilité et le suivi des équipements de laboratoire. Il a aussi annoncé qu’Ocopharma envisage d’ouvrir prochainement un laboratoire de fabrication de sérum.
Pour le country director d’Action medeor Tanzania, Gerald Masuki, cette coopération est porteuse. «Ce partenariat repose sur une volonté commune d’améliorer l’accessibilité et la disponibilité des médicaments et des outils nécessaires pour garantir des soins adéquats aux Comoriens. Nous remercions les autorités comoriennes pour leur confiance et espérons que cette collaboration se poursuivra », a-t-il dit. De son côté, le directeur général de l’organisation, Christoph Bonsmann, a rappelé que le protocole est valable trois ans à compter de la date de signature. Il pourra être prolongé ou modifié par accord mutuel. Chaque partie pourra le résilier avec un préavis écrit de trente jours, sous réserve de l’exécution des obligations en cours.
Touma Saïd