L’épidémie de choléra refait surface dans certains pays d’Afrique de l’Est. Face à la circulation des citoyens comoriens vers des nations touchées telles que l’Ouganda, la Tanzanie, l’Ethiopie et le Kenya, les autorités sanitaires annoncent le renforcement des dispositifs de santé aux frontières nationales pour protéger la population.
Le directeur général de la Santé, docteur Saindou Ben Ali Mbaé, a fait savoir que « l’Union des Comores a pris toutes les dispositions nécessaires en renforçant les laboratoires et la surveillance aux frontières, notamment au port de Moroni et à l’aéroport ».
Il a insisté sur le contrôle systématique des bateaux en provenance de la Tanzanie.
Suite à l’amarrage d’un bateau en provenance de ce pays voisin au port de Moroni au début de cette semaine, avec un membre d’équipage décédé, le Dr. Mbaé a déclaré : « On a fait des investigations afin de déterminer la cause du décès.
Aucun cas de choléra n’a encore été enregistré dans le pays ». Il a recommandé aux voyageurs se rendant dans ces pays de prendre toutes les précautions et de consulter rapidement en cas de symptômes à leur retour.
Le choléra, une infection diarrhéique aiguë, est transmis par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés. Les autorités appellent la population à être vigilante quant à la qualité des aliments consommés. Le choléra demeure une menace mondiale pour la santé publique, et les Comores ont connu plusieurs phases de la maladie en 1975, 1998, 1999, 2002 et 2007.