Former les médecins-chefs des différents districts sanitaires sur “la communication des risques sur l’engagement communautaire” (Crec). Tel est l’objet d’un atelier qui a eu lieu les 30 et 31 mars derniers à l’hôtel Le Retaj à Moroni. Organisée par le bureau de l’Oms, sous la houlette de la Direction de la promotion de la santé, cette formation a mobilisé 42 participants dont neuf point focaux issus des différents districts de l’île, des médecins chefs ou leurs représentants et huit points focaux du projet surveillance et recherche communautaire (Src).
Selon le point focal “Crec” pour l’équipe des urgences à l’Oms, Dr Hissani Abdou Bacar, l’Oms a obtenu un fonds de l’Usaid pour couvrir les frais de cette formation sur l’ensemble du territoire national. La directrice régionale de la Santé, Siti-Foutoum Sagaf, a justifié l’intérêt de la formation. “Si on a choisi de former les chefs des districts sur la communication des risques sur l’engagement communautaire(Crec), c’est parce qu’ils sont nos interlocuteurs au niveau des districts. Ils se chargeront de superviser tous les activités sur place”, a-t-elle souligné.
Améliorer le service public de la santé
De son côté, docteur Hissani Abdou Bacar a fait savoir que la désignation et l’installation de ces points focaux marque une grande avancée dans le système de santé et une occasion pour améliorer le service public de santé dans les communautés. Cette formation permettra, selon elle, “d’inculquer aux participants les bases théoriques et pratiques en Crec afin de mieux collaborer avec les communautés pour une meilleure appropriation des questions de santé, la prise des bonnes décisions par les individus et les communautés afin de se protéger et rester en bonne santé”.
Le point focal Crec pour l’équipe des urgences à l’Oms fera aussi savoir que les responsables des structures de santé ne doivent pas baisser la garde quelle que soit la situation épidémiologique de la pandémie. “Bien que la situation de la Covid-19 semble être en baisse, nous devons continuer à travailler avec les communautés afin d’assoir une meilleure surveillance à travers le recours au centre de santé, l’acceptation du test de dépistage, de l’isolement, la décontamination des ménages, sans oublier la promotion de la demande de la vaccination des jeunes avec le démarrage dans les jours à venir de la vaccination des 12 à 17 ans avec le vaccin Pfizer”, a-t-elle précisé.