Dans le but de prévenir les complications liées à la grossesse et à l’accouchement et ainsi réduire autant que faire se peut les risques de décès maternels, le ministère de la Santé a organisé deux jours de formation (mercredi et jeudi derniers) à Moroni au profit de sages-femmes. Ladite formation a porté sur un « meilleur contrôle du danger potentiellement lié à la grossesse et à l’accouchement».
Reconnaissant qu’un modèle d’accouchement sans risque repose sur l’engagement de tout le système de santé et de tous les praticiens de soins de santé, la formatrice et chef de planification à la Direction régionale de la santé, Zaïnaba Youssouf, a énuméré les éléments essentiels d’une maternité sans risque. «C’est une éducation communautaire, une bonne communication et des conseils prénatales ; c’est aussi consacrer du temps et de l’écoute à la patiente, lui fournir une aide et des soins pendant l’accouchement, et gérer les complications liées à l’avortement », .
Les participants à cette formation ont estimé que pour atteindre ces objectifs, il faut que les pouvoirs publics dotent les maternités et centre d’accouchement d’équipements et médicaments, renforcent les capacités des sages-femmes en soins obstétricaux et néonataux d’urgence, notamment.