logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Santé de la reproduction I Des religieux en formation à Ndzuani

Santé de la reproduction I Des religieux en formation à Ndzuani

Santé | -

image article une
L’atelier a été animé par Dr Mahmoud Saïd, chef du programme «Santé de la reproduction». Représentant l’Unfpa à la cérémonie, ce dernier a dégagé les difficultés posées par la mauvaise interprétation par la population des messages en lien avec la planification familiale.

 

L’Association des religieux pour la promotion de la santé de la reproduction (Arpsr), en collaboration avec L’Unfpa (Fonds des Nations-unies pour la population) a organisé, le mardi 28 septembre à Mutsamudu, un atelier de deux jours axé sur le renforcement des capacités de ses membres sur les techniques de communication sur la santé de la reproduction, la planification familiale et la violence basée sur le genre, en présence des chefs religieux ainsi que des agents de santé.

 

L’atelier a été animé par Dr Mahmoud Saïd, chef du programme «Santé de la reproduction». Représentant l’Unfpa à la cérémonie, ce dernier a souligné les difficultés posées par la mauvaise interprétation par la population des messages en lien avec la planification familiale. De son coté, Maïmouna Ibrahim, analyste à l’Unfpa, a voulu attirer l’attention des chefs religieux sur «les inégalités qui se manifestent au sein de certaines familles», citant notamment le principe d’égalité de chances des enfants en matière d’éducation. Selon elle, «les garçons seraient beaucoup plus avantagés par rapport aux filles». 

La planification familiale

Elle précise ainsi que les garçons auraient plus de temps pour s’épanouir, contrairement à leurs sœurs, condamnées à passer leur vie à la maison en assumant toutes les tâches ménagères. «Nous devons traiter nos enfants de manière égale et très disciplinée dans nos foyers, pour endiguer et diminuer les risques de violences basées sur le genre», a-t-elle soutenu.


Quant à Miftahou Hadhura, participant à l’atelier, la collaboration de tous les ulémas et de la société civile sur l’ensemble du territoire national est primordiale. «Normalement, nous devons partager les connaissances et les expériences et surtout les échanges, être unis pour lutter contre les violences, les harcèlements sexuels mais aussi autour de la sensibilisation sur la santé de la reproduction, car cette dernière permettra aux familles de bien s’adapter à la crise économique qui touche le monde entier et notre pays en particulier», a-t-il dit.

 

Le président de l’Association des religieux pour la promotion de la santé de la reproduction (Arpsr), Mohamed Ahmed Mohamed, a fait savoir que «des projets ont besoin definancement pour accompagner lesfamilles vulnérables», ajoutant que «les activités prévues peuvent être sources, d’emplois» et que «tout cela peut aider à résoudre les difficultés sociales qui touchent certains familles vulnérables».

Djalali-Eddine M.Moindzé

Commentaires