Trois jours après la célébration de la 30ème édition de la journée mondiale du diabète organisée le samedi 14 novembre dernier au ministère de la Santé, le comité d’organisation assuré par la direction générale de la santé et la direction de la lutte contre la maladie avec l’appui de l’Ong santé diabète en collaboration avec le ministère de la santé ont convié la presse à une conférence de presse mardi 17 novembre dernier dans les locaux de la direction générale de la santé pour parler de la maladie et ses facteurs de risque.
En présence de plusieurs médecins, les conférenciers ont tenu à mettre l’accent sur la situation dans le monde et dans les iles de l’océan indien surtout dans le pays, l’impact du diabète sur les individus et le pays mais aussi sur la prévention du diabète de type 1 et de type 2. Le diabète considéré comme une maladie chronique touche aujourd’hui 463 millions de personnes dans le monde.
Les hommes plus touchés que les femmes
Selon le docteur Anssoufoudine Mohamed, “la maladie tue plus de 5,1 millions de personnes par an soit quatorze mille morts par jour et un mort toutes les 7 secondes”. Pire encore selon la fédération internationale du diabète (Fid) “en 2045, le diabète touchera 700 millions de personnes et va devenir l’une des principales causes d’invalidité et de décès dans le monde”.
Dans les pays de l’Océan indien, par exemple, la maladie affecte des catégories non-négligeables de la population. Dans notre cas, selon l’enquête StepWise réalisée sur les facteurs de risques de maladies non transmissible réalisée aux Comores en 2011, il s’est avéré que “4,8% des personnes âgées entre 25 et 60 ans sont diabétiques soit un pourcentage de 5,9 de la population”, selon l’Oms.
Il y a surtout une incidence importante des facteurs de risques du diabète car 62% des adultes ne pratiquent aucune activité sportive, 20% des plus de 20 ans sont en situation de surpoids et 87,7% des adultes consomment trop peu de fruits et légumes.
Yahya Zakaria stagiaire