Du 12 au 18 septembre, ainsi que du 4 au 10 octobre 2023, le Programme élargi de vaccination a pour ambition de vacciner 9 310 personnes dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. D’autres vaccins sont également prévus, tels que le Bcg (Vaccin Bilié de Calmette et Guérin) et le Rr (Rougeole-Rubéole). La population comorienne de tous âges est fortement encouragée à participer à cette campagne. « Les acteurs de la santé, en particulier ceux du Programme élargi de vaccination, ont noté une accumulation d’enfants non vaccinés dans le pays depuis plusieurs années.
De plus, en ce qui concerne la pandémie de la Covid-19, nous n’avons pas atteint nos objectifs d’immunité collective. Nous prévoyons même une troisième dose pour renforcer l’immunité des personnes déjà vaccinées dans les cohortes précédentes », met en garde Fouad Ahmed, le responsable de la vaccination à la Direction régionale de la santé. Au cours de cette semaine d’activités de vaccination intensives, la cible, selon le projet, comprend « les enfants n’ayant jamais été vaccinés, les enfants dont le suivi a été perdu, les femmes enceintes, les femmes en âge de procréer, les adolescents et les adultes contre la Covid-19 ».
Mieux vaut prévenir que guérir…
Le spécialiste en santé publique, Dr Mohamed Salim alias Fédéral, explique l’importance de la participation de la communauté à cette campagne. « Nous menons cette campagne dans le but de prévenir la propagation de fausses informations qui pourraient entraver le rythme de vaccination que nous espérons atteindre. L’objectif de cette campagne intensive de vaccination est d’éviter d’avoir des personnes non vaccinées dans le pays. Les conséquences pour les personnes non vaccinées peuvent être désastreuses », rappelle-t-il. Pour lui, ainsi que pour ses collègues médecins, il vaut mieux prévenir que guérir.