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Santé Publique-Diabète I L’Ong Santé Diabète remet des équipements à des hôpitaux

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Une équipe de scientifiques comoriens, issus du Programme national de lutte contre la lèpre (Pnll), s’était donnée la mission de détecter et d’étudier les différentes bactéries à l’origine de la lèpre aux Comores, à travers des prélèvements effectués sur des volontaires atteints de la maladie.

 

Le Comité national d’Ethique pour les Sciences de la vie et de la Santé (Cness), nommé provisoirement le 30 avril dernier par la ministre de la Santé, Loub Yakoute Attoumane, s’est réuni à Mutsamudu du 5 au 6 mai pour examiner son premier cas. Il s’agissait de donner son avis sur un projet d’étude d’un traitement préventif de la lèpre, appelé protocole «Bedaquiline Enhanced Post ExpOsureProphylaxis for Leprosy», abrégé en «Be-People».  Et il a effectivement donné avis favorable à la poursuite de l’étude. “Le Comité National d’Ethique pour les Sciences de la vie et de la Santé (Cness) a siégé à Ndzuani du 05 au 06 mai 2022 pour évaluer et valider le protocole de l’étude  Be-People sur l’utilisation de la combinaison de bédaquiline et de la rifampicine comme Prophylaxie post exposition (Ppe)  pour la lèpre aux Comores. Le Comité National d’Ethique pour les Sciences de la vie et de la Santé confirme que l’étude mentionnée ci-dessus répond aux critères de la loi et des textes en vigueur en Union des Comores et donne un avis favorable à l’étude cité en objet», dit en substance la lettre adressée, le 6 mai, par le président du Cness, Dr Naouirou M’hadji, à l’investigateur principal, Dr Younoussa Assoumani.

1,9 cas sur 10. 000 habitants au niveau national

Avant d’arriver à cette phase, une équipe de scientifiques comoriens, issus du Programme national de lutte contre la lèpre, s’était donnée la mission de détecter et d’étudier les différentes bactéries à l’origine de la lèpre aux Comores, à travers des prélèvements effectués sur des volontaires atteints de la maladie. Il faut aussi préciser qu’avant le protocole « Be-people », un précédent protocole nommé « People », a été testé, jusqu’à cette année 2022. Il utilisait la rifampicine seulement, mais il n’aurait pas donné les résultats escomptés, même si d’importants progrès ont été notés dans le processus d’élimination de la maladie depuis 2019. « Nous sommes maintenant dans la dernière année d’une étude (People) testant le Ppe à base de rifampicine aux Comores et à Madagascar, mais jusqu’à présent il semble y avoir peu d’effets. C’est la raison pour laquelle nous voulons tester un régime plus fort », explique un document émanant de la Coordination nationale de lutte contre la lèpre.La prévalence de la lèpre a en effet fortement diminué (de 60%) aux Comores depuis trois ans. L’on en est actuellement à 1,9 cas sur 10. 000 habitants au niveau national, mais ce taux atteint 3.8 cas sur 10 000 habitants à Ndzuani. Or le gouvernement table sur un taux de moins 1 cas sur 10 000 habitants d’ici à 2027.

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