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Santé publique I Admer Saïd projette ouvrir un centre biomédical

Santé publique I Admer Saïd projette ouvrir un centre biomédical

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Technicien supérieur hospitalier à l’hôpital de La Val en France, Admer Saïd souhaite ouvrir un centre biomédical. Ce dernier viserait à “améliorer la qualité des soins des comoriens sur le plan des équipements” et qui serait né après un constat réalisé en “2017 au centre hospitalier d’El-maarouf” concernant des équipements inadéquats au système sanitaire en place. Si aucune date de lancement du projet n’est encore dévoilée, Admer Saïd affirme que ce genre d’initiative nécessite, toujours, un appui des autorités.

 

Admer Saïd qui exerce à l’hôpital de la Val en France en qualité de technicien supérieur hospitalier, projette de mettre en place un centre biomédical pour, dit-il, “apporter l’aide nécessaire à notre système de santé afin que les Comoriens soient bien soignés ici sans avoir recours à des évacuations”. Ce rêve serait né “en 2017” après un constant effectué à l’hôpital d’El-maarouf sur des équipements inadéquats au système sanitaire en place.


“L’absence d’un service biomédical dans les centres hospitaliers comoriens”, une situation qui offusque Admer Saïd qui a pris soin d’expliquer ce qui le compose. Le métier biomédical serait divisé en deux parties : “un service géré par un ingénieur qui travaille avec la direction des investissements, reste en contact avec les fournisseurs compte tenu de la portée de l’achat de ces matériels, et des techniciens qui assurent la maintenance des équipements et peuvent aussi organiser des formations pour le bon fonctionnement du système”, a-t-il rapporté.

C’est ce qui a nourri l’envie du technicien d’investir dans ce projet, et il vise à travailler avec le ministère de la Santé, et des “cliniques privées” afin qu’elles assurent, aux patients, une prise de soins de qualité. Un projet qui relèverait, en partie, de l’autofinancement, et un partenariat avec “des sociétés comme l’Agence nationale de développement du numérique(Anaden).

La genèse du projet

Le projet consisterait à fournir aux centres hospitaliers, des appareils qui seraient en adéquation avec les besoins des services. “Tout doit se faire sur commande. On ne peut acheter des équipements à prix d’or et les stocker, en espérant qu’on vienne les acheter” a déclaré Admer Saïd. Le manque de formation en maintenance serait la cause de la non-utilisation de certains appareils à El-maarouf, mais pas que. Selon lui, des centres hospitaliers de villages plus éloignés seraient équipés de matériels sans aucune suivie d’utilisation.


Ces matériels proviendraient, soit de la diaspora du village en question, soit de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Admer Saïd qui se dit spécialiste dans le domaine de la donation, affirme que, conformément à la charte de l’Onu sur les dons, “ le pays donateur se doit de vérifier si le pays récepteur a les capacités d’utiliser les matériels qu’il reçoit”, une mesure qui ne serait pas appliquée aux Comores.

De ce fait, Admer Saïd prévoit accompagner son projet d’une formation axée sur l’utilisation des machines, tout de suite après les avoir remises aux demandeurs. Si aucune date de lancement du projet n’est encore dévoilée, Admer Saïd affirme que ce genre d’initiative nécessite, toujours, un appui des autorités.

Housni Hassani

 

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