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Santé publique I Des cas de bronchiolite inquiétants chez les nourrissons

Santé publique I Des cas de bronchiolite inquiétants chez les nourrissons

Santé | -   Moinourou Moidjie

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L’enfant peut avoir des difficultés à s’alimenter et à dormir. «Une surveillance accrue du nourrisson est nécessaire en début de bronchiolite d’où la nécessité de se présenter à l’hôpital dès la remarque des premiers symptômes», recommandent les agents de santé. «L’aérosol est l’un des traitements le plus utilisé pour calmer ces types de maux en cas d’accompagnement d’écoulement nasal surtout», a-t-on souligné.

 

Des cas de bronchiolite, une infection respiratoire virale contagieuse survenant par épidémie chez les nourrissons, sont en hausse aux Comores. Mais la pédiatre Najwa Abbas juge primordial de réaliser des études approfondies «pour savoir s’il s’agit d’une bronchiolite ou si c’est un autre type de virus qui circule».Elle a fait un appel à la population à se présenter à l’hôpital avant de tenter de s’auto-traiter à la maison. «La bronchiolite pourrait être mortelle», a-t-elle alerté. Docteur Najwa Abbas conseille les parents à faire consulter leurs progénitures par un médecin si «l’enfant atteint par la maladie est âgé de moins de six semaines, si c’est un prématuré âgé de moins de trois mois, s’il souffre d’une maladie respiratoire ou cardiaque».


Dr Najwa Abbas insiste sur le fait que la bronchiolite pourrait être mortelle, «mais Dieu merci, nous n’avons enregistré aucun décès. Cependant, nous avons eu plusieurs cas d’hospitalisation et le traitement peut durer jusqu’à une semaine et plus. Nous avons eu des cas, des nouveau-nés dont la plupart est âgé entre deux et huit mois. Mais plus élevé, chez les nourrissons de sept à huit mois. Ce qui nous inquiète». La pédiatre a révélé avoir fait le constat au ministère de la Santé. Mais elle ajoute que «nous n’avons jamais eu de retour de sa part. Nous supposons qu’ils sont en train de mener une enquête avant de réagir».

Les gestes barrières

De son côté, la pédiatre Nouzhat Salim Abdallah a fait savoir que les gestes barrières ne devraient pas se limiter sur l’épidémie de la Covid-19. «Nous avons enregistré plusieurs cas de bronchiolites après le relâchement des gestes barrières, sachant que la population doit comprendre que se laver les mains régulièrement est l’un des meilleurs gestes pour prévenir beaucoup de maladies, surtout les maladies respiratoires».  Elle a aussi saisi l’occasion pour montrer les principaux modes de transmission. Elle dit que «cela pourrait être directement de personne à personne, par les sécrétions bronchiques (éternuements, postillons, toux, mouchage), les embrassades», entre autres. Selon Nouzhat Salim Abdallah, la transmission des maladies peut être indirecte par l’intermédiaire des objets souillés par la salive (jouets, linges de toilette, aliments ou boissons contaminés).


De son avis, «les bébés de moins de deux mois, les nourrissons très fragiles ou les prématurés ou les adultes souffrant d’une maladie chronique requièrent une surveillance attentive et sont, pour cela, hospitalisés. À ce stade de la maladie, l’enfant peut avoir des difficultés à s’alimenter et à dormir. Une surveillance accrue du nourrisson est nécessaire en début de bronchiolite. L’aérosol est l’un des traitements le plus utilisé pour calmer ces types de maux en cas d’accompagnement d’écoulement nasal surtout», a-t-on souligné.

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