À Mwali, de mercredi à vendredi, plusieurs professeurs de Sciences de la vie et de la terre (Svt) des lycées publics ainsi que des animateurs associatifs ont suivi une formation sur la prévention et la lutte contre le diabète en milieu scolaire. À leur tour, ils sensibiliseront les élèves aux comportements à adopter pour se prémunir contre cette maladie.Organisée à Fomboni par l’organisation non gouvernementale Santé Diabète, cette formation s’est déroulée du mercredi 15 au vendredi 17 janvier. Elle visait à enseigner aux bénéficiaires les stratégies de prévention et de protection contre le diabète chez les élèves. Parmi les participants figuraient des enseignants de seconde et première des lycées de Fomboni Centre, Djando et Nyuumashuwa, situés dans le sud de Mwali. «En intégrant l’éducation à la prévention du diabète dans les établissements scolaires, nous permettons aux élèves d’acquérir dès maintenant des connaissances essentielles pour préserver leur santé. Une fois adultes, ils sauront adopter de bonnes habitudes alimentaires et pourront également sensibiliser leur entourage», a expliqué Dr Rachmat Attoumane Ben Ali, biologiste et coordinatrice de Santé Diabète.

Un problème de santé publique

Cette dernière espère reconduire cette initiative l’année prochaine dans l’enseignement secondaire. «L’an dernier, nous avons travaillé avec les enseignants du primaire en organisant des séances d’animation et des activités pratiques dans les écoles. Au collège, nous avons constaté que notre programme n’était pas totalement adapté aux collégiens. C’est pourquoi nous nous concentrons actuellement sur les lycées, en envisageant de revoir nos outils pédagogiques afin que les collèges puissent également bénéficier de cette formation», a-t-elle ajouté.En conclusion, la biologiste a rappelé que le diabète est un problème de santé publique touchant de nombreuses personnes aux Comores. «Il est essentiel d’adopter une alimentation équilibrée, de pratiquer une activité physique régulière et de consulter un médecin afin de prévenir cette maladie», a-t-elle insisté.

Abdillahi Housni