Un atelier de sensibilisation sur les dangers liés à la consommation des médicaments de «qualité inferieur» a eu lieu dans la matinée du vendredi 10 mars, à la salle de conférence de l’Ecole de médecine et de santé publique (Emsp). Organisé sous la thématique, lutte «contre les faux médicaments », cet atelier avait pour but de sensibiliser la population à travers les étudiants sur les dangers liés à la consommation de ces médicaments.
En accordant plus d’importance au sujet, les responsables de l’Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev) ont répondu présents à cet atelier de sensibilisation. Le chef de département qualité d’Anamev, Mze Fassourahamane, du responsable du Service d’enregistrement, Youssouf Mohamed Mbae, de la cheffe du Service pharmacovigilance Mhaza Hassane, des invités spéciaux, des étudiants de la Faculté des sciences et techniques (Fst), entre autres, avaient tous pris part à cet atelier de sensibilisation.
La problématique des faux médicaments
Lors des différents exposés présentés pour la circonstance, les organisateurs de cet atelier ont, à tour de rôle, souligné le côté néfaste de l’usage des faux médicaments.
Cette étape intervenue à l’Emps avait pour but de conscientiser et mobiliser les étudiants autour de la problématique des faux médicaments en les poussant à devenir les principaux interlocuteurs dans la lutte contre le fléau. «Après l’Emsp la sensibilisation va se poursuivre dans les différents districts de chaque région, puis à Ndzuani et Mwali», a déclaré la cheffe du service pharmacovigilance, Mhaza Hassane. De son côté, le responsable du Service d’enregistrement de l’agence, Youssouf Mohamed Mbae, a précisé que l’initiative n’est pas une publicité faites contre les pharmacies. Celles-ci sont soumises au contrôle sur la qualité et la conservation et répondent aux normes de température, tout en sachant que le pharmacien est un professionnel de santé de proximité.
Pour sa part, la cheffe du Service pharmacovigilance, MhazaHassane, a insisté sur l’importance d’acheter les médicaments dans une pharmacie. «Nous souhaitons déployer les voies et moyens pour faciliter l’accès aux médicaments de meilleure qualité. C’est pourquoi aujourd’hui nous avons jugé nécessaire de commencer cette première phase de notre projet dans les milieux universitaires. J’appelle alors la population comorienne à mieux s’impliquer afin de lutter ensemble contre ces consommations courantes. En tout cas nous essayons de surveiller avec nos agents et partenaires sur les entrées officielles du pays».