A travers la stratégie pour une grossesse à moindre risque, le ministère de la santé en collaboration étroite avec la direction régionale (Drs) de la santé et les sages-femmes d’Etat, a organisé deux jours de créances pour renforcer leur capacité et appelle à un meilleur contrôle du danger potentiellement lié à la grossesse et à l’accouchement. Le principal objectif et d’améliorer l’état de santé, de la mère celui du nouveau-né et celui de l’enfant.

Reconnaissant qu’un modèle d’accouchement sans risque repose sur l’engagement de tous les systèmes de santé et de tous les praticiens de soins de santé.
La formatrice et chef de planification à la Drs, Zainaba Youssouf, a montré que les éléments essentiels d’une maternité sans risque sont entre autres :» une éducation communautaire, la communication et des conseils prénatals au moment des Cpn, avoir du temps et de l’écoute pour son patient, une aide compétente pendant l’accouchement, les soins donnés lors de l’accouchement, la gestion des complications liées à l’avortement».

Pour atteindre ces objectifs il faut selon les participants : La dotation des structures en équipements et médicaments. Le renforcement des capacités de la sage-femme sur les soins Obstétricaux et néonataux d’urgence et sur les audits des DCMs (SONU), la supervision des services pour le bon déroulement des activités, sans pour autant négliger les résultats attendus face à cette approche, à savoir, la disponibilité et l’acceptabilité des services de qualité; pour un renforcement de la santé de la mère et du nouveau né.
Le Responsable de la gestion des intrants et des données à la DSF, Hicham Mohamed Saïd a fait savoir de son côté que trois problèmes sont à la base de la plus part des décès maternels: Retard de dépistage des complications, l’arrivée tardive au centre médical et le retard dans l’Administration de soins de bonne qualité.