Le projet vaccin a organisé un atelier sur la mise en place des mécanismes stratégiques et opérationnels de la réglementation pharmaceutique au niveau national, le lundi 14 juillet à l’hôtel Itsandra Beach. Des acteurs du secteur de la santé, à savoir des pharmaciens, des inspecteurs, des partenaires et des médecins ont pris part à ces travaux techniques de cinq jours qui ont pris fin ce vendredi 18 juillet, axés sur des échanges avec le Rabat Collaborating center pour «mettre en place toutes sortes de stratégies bénéfiques devant assurer un système sanitaire favorable dans la pharmacovigilance au niveau national».
A l’occasion, le coordinateur national de la gestion du projet Vaccin et Compass, docteur Ahmed Abdallah a exprimé sa gratitude envers le Rabat Collaborating center pour son accompagnement, saluant également l’engagement des autorités nationales, notamment l’Agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (Anamev), impliqués dans la sécurité des médicaments et des vaccins. Il a expliqué également l’importance de la pharmacovigilance dans la promotion de la santé dans le pays.
Assurer un système de santé de qualité
«Nous sommes tous conscients de l’importance de la pharmacovigilance dans les systèmes de santé performants. C’est l’ensemble des activités visant à garantir de manière rigoureuse la surveillance des médicaments et des vaccins utilisés dans le pays», a expliqué le coordinateur. Il a ajouté que «c’est dans cet esprit que le projet d’acquisition d’appuis aux renforcements du système de santé a soutenu activement la mise en place de ce projet, qui constitue les fondations des systèmes résilient et durable».Pour sa part, Rachida Soulaymani a présenté de long en large les différentes méthodes et stratégies devant assurer un système de santé de qualité dans le cadre de la pharmacovigilance. « Pour une pharmacovigilance bien rassurée dans un pays, il faut que la population arrive à évaluer et étudier la capacité des risques dans les cadres économique, social, et politique. Elle a rajouté que les médicaments ne sont pas les seuls à causer des effets indésirable». Selon elle, «les conditions d’emploi et de conservation peuvent aussi créer des effets nocifs».
La pharmacienne et cheffe de service Pharmacovigilance à l’Anamev, docteur Mhaza Hassane, a expliqué que ledit projet a été financé par la Banque mondiale à travers le projet Vaccin. «Les travaux de renforcement de la pharmacovigilance qu’on vient de commencer, vont se focaliser sur le comment surveiller les médicaments, diminuer ou éliminer les effets indésirables après leurs prises, de manière à ce que le pays dispose d’un système de santé robuste et pour ce faire, on se doit de promouvoir la pharmacovigilance», a-t-elle expliqué.
Touma said
