La délocalisation d’une partie de l’annexe de la Centre hospitalier national El-maarouf, située à Mde, vers le Centre hospitalier de référence insulaire de Samba, est en cours de préparation, selon le directeur de la logistique de l’hôpital. La direction affirme que tout sera prêt d’ici deux semaines. Seules les hospitalisations seront concernées par ce transfert, tandis que les consultations, notamment en ophtalmologie, continueront à être assurées sur le site actuel.
Cette transition s’inscrit dans une volonté d’améliorer la sécurité, l’hygiène et la qualité des soins. Le directeur de la logistique d’El-Maarouf, Abdoulkarim Hassane, précise que la phase actuelle consiste en une évaluation préalable afin de préparer le site de Samba à accueillir les patients dans des conditions optimales. «Nous travaillons sur les aspects logistiques, notamment l’accès à l’eau et à l’électricité, pour garantir un environnement sécurisé et fonctionnel dès le transfert », assure-t-il.
Préoccupations autour de l’hygiène
Si cette initiative vise une amélioration des services hospitaliers, certains habitants expriment des inquiétudes. Un paysan de la région souligne les mauvaises conditions d’hygiène à Mde.«Quand on est hospitalisé là-bas, on ne se sent pas protégé. Les normes d’hygiène ne sont respectées qu’à moitié», se plaint-il. Il insiste sur « la nécessité d’une communication claire sur le transfert, afin que la population puisse s’y préparer et comprendre les implications de ce changement».
La délocalisation d’un service hospitalier est une opération complexe qui nécessite une planification rigoureuse et une coordination entre plusieurs acteurs. Il est essentiel que les patients et leurs familles soient informés en amont des ajustements et des nouveaux protocoles. Bien que cette initiative soit perçue comme une amélioration des soins, une évaluation approfondie des besoins des patients et des services reste indispensable pour garantir son efficacité.