Les autorités sanitaires ont célébré, jeudi dernier, à l’instar du monde entier, la semaine mondiale de la vaccination. Il s’agit d’un évènement qui se tient à chaque dernière semaine du mois d’avril, selon la coordinatrice du Programme élargi de vaccination (Pev), Nouroulhouda Youssouf, dans le but de promouvoir l’utilisation des vaccins pour protéger les personnes de tout âge des maladies évitables. Cette année, c’est à travers le thème “longue vie pour tous : promouvoir les vaccinations tout au long de la vie, promouvoir l’équité en matière des vaccins, que la promotion a été faite dans le cadre mondial”.
Selon le secrétaire général par intérim du ministère de la Santé, Hamidou Bounou, aux Comores, les activités de la semaine mondiale de la vaccination se focalisent sur la recherche des enfants “zéro dose” qui seront organisées par le Programme national élargi de vaccination (Pev) avec l’appui de l’Alliance mondiale du vaccin (Gavi) et la collaboration permanente des agents de santé communautaire.
Pour rappel, le ministère de la Santé avec l’appui de l’Unicef, l’Oms et l’Alliance mondiale du vaccin (Gavi), a lancé, en décembre 2021, une campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole combinée à la supplémentation en vitamine A et au déparasitage sur l’ensemble du territoire national du 8 au 14 décembre. Objectif : renforcer les vaccins de routine chez les nourrissons, et les enfants. La campagne nationale ciblait “370.000 enfants, âgés de 6 mois à 14 ans, et, seulement, 264. 877 enfants ont été vaccinés”.
264. 877 enfants vaccinés depuis décembre 2021
On a appris que 2017 a été une année réussie dans le monde en termes de vaccination. Au total, 116.2 millions d’enfants ont été vaccinés et que “depuis 2010, 113 pays ont introduit de nouveaux vaccins et plus de 20 millions d’enfants supplémentaires ont été vaccinés”, d’après le communiqué qui précise toutefois, que malgré toutes ces campagnes de promotion des vaccins, le monde compte toujours près de 20 millions d’enfants qui ne sont toujours pas vaccinés ou qui l’ont été insuffisamment.
Aux Comores, “ces enfants dénommés enfant “zéro dose” sont estimés à 981 sur le territoire national. L’objectif de cette campagne est de nous assurer qu’ils soient complétement vaccinés”. La coordinatrice du programme national élargie de vaccination, est revenue sur le devoir de préserver le droit à la vaccination des enfants en bas âges.
“Renforcer la vaccination de routine chez les nourrissons et les enfants est un droit et aussi le moyen le plus efficace pour protéger nos enfants contre les maladies”. Nouroulhouda Youssouf fera aussi savoir aux parents toujours réticents de ne pas amener leurs enfants se faire vacciner de peur qu’ils ne leur soient injectés du vaccin contre la Covid. “Aucun enfant ne sera vacciné sans l’accord de ses parents. Il y a un protocole et des directives à faire respecter”, a-t-elle souligné.
