Dans une lettre adressée le 19 novembre dernier au directeur général de l’hôpital El-Maarouf, le comité a informé de sa décision de déclencher une grève illimitée à partir du mercredi 4 décembre. Cependant, il a précisé son intention de garantir un service minimum. Cette décision fait suite, selon le comité, à l’échec des réunions sollicitées, qui n’ont donné aucun résultat. En particulier, une rencontre avec le directeur demandée le 23 octobre, suivie d’un rappel le 30 octobre, qui est restée sans suite.
Il convient également de mentionner l’interruption prématurée de la grève prévue le 18 juillet dernier, qui visait à évaluer la faisabilité de leurs revendications. «Malgré nos multiples rencontres avec le directeur pour discuter de nos revendications, qui demeurent insatisfaites à ce jour, aucune réponse adéquate n’a été apportée concernant plusieurs points cruciaux», indique le document signé par Nizar Mouridi, secrétaire général adjoint du comité.
Des mesures concrètes
Parmi les points en suspens figurent : l’alignement des salaires des contractuels sur ceux des fonctionnaires, le paiement des primes de garde et des salaires en retard, l’amélioration des conditions de travail, le recrutement des agents contractuels dans la fonction publique, la création d’une mutuelle de santé à 100 % avec un accès prioritaire aux pharmacies externes, ainsi que le recrutement des stagiaires. «Il est évident que les ressources nécessaires sont disponibles au sein de notre hôpital pour répondre à nos demandes. Confrontés à une mobilisation constante, nous n’avons d’autre choix que de faire grève pour dénoncer des conditions de travail inacceptables, qui nous renvoient presque au Moyen Âge», peut-on lire dans le document.
Le comité appelle une nouvelle fois l’attention du directeur général, en espérant que des mesures concrètes seront prises pour améliorer la situation et éviter le déclenchement de la grève illimitée.