Le secrétaire général du ministère de la Santé a invité la presse à une conférence hier, 29 mai, à son bureau, pour informer la population des mesures de sensibilisation et de prévention d’une éventuelle épidémie aux Comores, après le passage du cyclone Kenneth. Jean Youssouf a tenu à expliquer que plusieurs symptômes similaires des maladies sévissent depuis quelques jours aux Comores, particulièrement à Ngazidja et plusieurs cas ont été détectés. Selon le conférencier, pour confirmer ce cas de maladie, des examens approfondis sont menés par les spécialistes de la santé et les résultats de ceux-ci devront préciser l’agent pathogène et l’ampleur du mal.

En attendant les résultats définitifs, les spécialistes ont peur d’une éventuelle épidémie, à cause des différents symptômes détectés. Il s’agit, selon eux, des épidémies telles que « le choléra, la dengue, la rougeole, le paludisme, entre autres » qui peuvent apparaitre souvent dans des zones touchées par une catastrophe comme un cyclone. Jean Youssouf informera que plusieurs cas détectés dans les centres de santé concernent des patients de différents âges présentant des signes récurrents de « fièvre pouvant aller jusqu’à 40°C, des vomissements intenses, grattage de la peau, faiblesse des articulations et du corps entier, avoir mal aux yeux jusqu’à ce qu’ils deviennent rouges », a souligné le conférencier.

Les spécialistes de la santé craignent, selon le conférencier, qu’une épidémie comme la rougeole en soit la cause. En tout cas, c’est une maladie très infectieuse et aussi contagieuse avec des modes de transmission nombreuses, notamment le contact avec les mains. Cependant, Jean Youssouf parlera d’une maladie qui peut être évitée et contenue par l’usage de la vaccination ou avec des mesures exactes de préventions. « Des équipes d’intervention travaillent sur place, les médicaments et les vaccins contre les épidémies sont suffisants », calmera tout de même Jean Youssouf.                                                                                                                                                                                                                                                                                   

Le secrétaire général appelle toute personne présentant des signes cités à se présenter à l’hôpital afin de bénéficier d’un traitement efficace adéquat puisque. « Les conditions nécessaires sont mobilisées. J’appelle les personnes menacées par ces symptômes à se rendre très rapidement dans le centre de santé le plus proche afin d’être traité et faire un diagnostic », a-t-il conseillé.

Azali Soilihi