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Situation épidémiologique I Le Dgs «confiant du retour de la situation à la normale»

Situation épidémiologique I Le Dgs «confiant du retour de la situation à la normale»

Santé | -   Adabi Soilihi Natidja

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Les autorités sanitaires estiment que la situation à Ndzuani montre des signes de régression. Elles sont confiantes que la situation sera bientôt stabilisée.

 

Le directeur général de la Santé, le docteur Saindou Ben Ali Mbae, a tenu une conférence de presse le vendredi 10 mai dernier à Moroni dans la matinée dans le but de faire le point sur la situation de l’épidémie de choléra qui sévit dans le pays depuis le début de l’année. Il a rappelé que le choléra a été identifié en premier lieu à Ngazidja, le 2 février dernier, puis à Mwali avant Ndzuani.


«Il est indéniable que bien que Ndzuani soit la dernière île touchée. Mais la situation est préoccupante avec 4266 cas cumulés et 85 décès rapportés jusqu’au vendredi, ainsi que 146 cas actifs», a-t-il expliqué. «À Ngazidja, en revanche, nous comptons 518 cas cumulés, 15 décès et 3 cas actifs ; tandis qu’à Mwali, nous avons enregistré 407 cas cumulés, 5 décès et 23 cas actifs jusqu’au vendredi», a-t-il ajouté.Le docteur Saindou Ben Ali Mbae s’est réjoui de l’engagement communautaire à Ndzuani ces derniers jours. Il a noté le fait que les habitants de l’île commencent à prendre conscience des conséquences de la maladie et se rendent à l’hôpital dès l’apparition de symptômes.

«Aucun citerne ne sera contaminé»

«Comme vous pouvez le constater, la situation à Ndzuani commence à se stabiliser. Nous sommes passés de plus de 300 cas actifs par jour à 140. Nous saluons les efforts de tous les acteurs impliqués, avec une mention spéciale à l’Unicef, au Croissant-Rouge comorien, à l’Oms et à Médecins sans frontières, qui interviennent depuis plus d’une semaine», a-t-il souligné. Lui et ses collègues du ministère demeurent «confiants qu’avec cette tendance, la situation reviendra à la normale dans les jours à venir».


En outre, le Dgs a réfuté un enregistrement vocal devenu viral sur les réseaux sociaux dans lequel un «soi-disant agent du Croissant-Rouge comorien accuse les autorités sanitaires de contaminer l’eau des citernes pour augmenter les cas de choléra». Selon lui, «tout cela est faux. Les agents du Croissant-Rouge comorien se rendent dans les villages et traitent l’eau des citernes avec du chlore.» Le docteur Saindou Ben Ali Mbae a expliqué que le chlore, en tant que substance active permettant de tuer les microbes, agit en seulement 24 heures, il est donc préférable de faire bouillir l’eau avant de la consommer. Il a également rappelé que le traitement du choléra est pris en charge par l’État.

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