Hier, mercredi 11 septembre, après le Conseil des ministres, le président de la République, Azali Assoumani, accompagné de son épouse, Ambari Daroueche, et les membres de son gouvernement, a lancé officiellement la campagne de traitement de masse du paludisme à Ngazidja.
Le couple présidentiel a donné le coup d’envoi au palais de Beit-Salam. Les membres du gouvernement et du cabinet présidentiel ont, à tour de rôle, pris les médicaments.
Azali Assoumani a soutenu que le gouvernement devrait d’abord donner l’exemple avant d’encourager les résidents à faire autant pour «la bonne réussite» de l’opération de traitement de masse de l’épidémie.

Le paludisme persiste encore à Ngazidja malgré la première campagne lancée il y a quelques années. Cette première prise de médicaments a été organisée en présence des médecins et de la presse nationale.

Le président a rappelé qu’il y a à peine deux ans, lors d’un sommet de l’Union africain, le pays a reçu des bonnes mentions suite aux actions engagées par l’Union des Comores pour en finir avec le paludisme. Et selon lui, malgré les efforts déployés avec la République populaire de Chine, le paludisme n’est pas complétement éradiqué. «C’est pour cette raison qu’il nous revient de relancer une autre opération avec nos amis chinois en vue de parvenir à éradiquer définitivement le paludisme dans notre pays», déclare-t-il. Soulignant l’efficacité des médicaments, le chef de l’État conseille la population à observer les consignes des médecins et à faciliter le travail des équipes qui seront déployées sur l’ensemble de l’île de Ngazidja.