La commission a tranché hier [mercredi, Ndlr]. Le service de chirurgie, les accouchements difficiles, la pédiatrie, la consultation prénatale, la dialyse et le service de dermatologie restent à El-Maarouf. La médecine, la cardiologie, l’ophtalmologie, la kinésithérapie et le service de santé mentale vont à Mdé, au centre Bernard Doucet», a annoncé Ali M’madi.
Il a, en outre, expliqué que le service de pneumologie serait transféré au centre de santé de référence insulaire de Samba. Enfin, El-Maarouf travaillera avec le centre de santé militaire et le Centre médical urbain de Mboueni (Cmu) pour ce qui est de la maternité.
Selon la responsable de la Fédération des mutuelles de santé, Mme Nailat Mohamed, des rumeurs circulaient ici et là quant à une possible révision à la hausse du coût des prestations. «La direction d’El-Maarouf tenait à nous informer des nouvelles dispositions mises en place par rapport à la destruction de l’hôpital et au réaménagement des services. Elle nous a bien précisé que l’hôpital n’allait pas disparaître et que la tarification n’allait pas non plus augmenter, contrairement aux rumeurs.
Les mutuelles ont reçu l’assurance que des notes récapitulatives des services et de leur localisation leur seront envoyées par la direction», a-t-elle dit. Si l’on en croit le directeur général d’El-Maarouf, la pose de la première pierre du nouvel hôpital interviendra entre le 15 et le 23 mai et les travaux prendront trois ans.
Les activités tourneront au ralenti et les interventions seront hiérarchisées, selon le degré de gravité du patient. «Il faudra tenir compte effectivement que nous avons soixante lits pour la maternité et que maintenant, nous en aurons une quinzaine, nous aurons deux ambulances dont l’une sera à Mdé pour assurer les transferts médicalisés, puis une pharmacie à El-Maarouf avec une antenne à Mdé pour les médicaments les plus essentiels», a conclu le patron de l’hôpital, Ali M’madi.