Il y a environ deux mois la population comorienne souffrait d’une maladie dont jusqu’à présent nul ne sait ni le nom ni l’origine ni même le remède. Pendant cette période, les hôpitaux se trouvaient remplis de monde. Nourrissons, enfants, adultes, hommes et femmes âgés personne n’était épargnée.
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Tout le monde attendait l’arrivée des résultats d’analyses d’échantillon envoyés à l’institut Pasteur de Madagascar, mais ils ne font état d’aucun danger pour la population selon la ministre de la Santé. Seules dispositions prises, la fermeture tardive des pharmacies pour aider les malades.
Vitamines C, paracétamols et antibiotiques sont les médicaments les plus prescrits par les médecins qui ne savaient pas réellement contre quoi luttaient-ils. En cette période d’“épidémie“, les lits des hôpitaux étaient pleins au point que beaucoup de patients se trouvaient dans l’obligation de s’allonger à même le sol.
A l’heure actuelle, des hospitaliers publics et privés constatent que les patients atteints de cette maladie “sans nom” se font rares. Ils soutiennent qu’il y a une diminution, malgré l’inquiétude qui a frappé la population comorienne ces derniers temps. Après une petite enquête dans certains lieux médicaux, nombreux ont soutenu que l’épidémie, a remarquablement diminué.
Les uns rassurent que cette “grippe saisonnière“, comme l’ont baptisé certains, est en train de faire moins d’effets.
Au centre de santé Caritas de Moroni, la major Saida Abdallah a confirmé que “par rapport aux mois précédents, la maladie a diminué”, avant de rassurer la population et calmer la situation en appelant cette dernière “à ne pas paniquer”.
“Pendant la période de cette calvaire, on recevait une vingtaine de patients rien que dans une journée. Alors que maintenant, on reçoit trois à quatre patients pour hospitalisation“, a fait savoir la major avant d’ajouter que ces derniers temps le centre se trouvait dans l’obligation de libérer certains malades pour manque de place afin d’hospitaliser d’autres malades qui étaient dans un état plus grave. “Actuellement ça a totalement changé“, a-t-elle partagé.
A la pharmacie de la Corniche, en face de l’hôpital El-Maarouf de Moroni, l’épouse du propriétaire de la pharmacie, a expliqué que “pour l’heure, la maladie est presque terminée”, en s’appuyant sur le nombre d’ordonnances et de personnes qui se présentent devant la pharmacie.
“En pourcentage, je dirais qu’il y a eu 70% de diminution de cette maladie. Autrement dit moins de 20% de malades“, a soutenu notre locutrice. Dans une autre pharmacie à proximité d’El-Maarouf, la patronne estime qu’il y a eu au total 30% de réduction de la maladie avant de poursuivre qu’ “au début de cette maladie, sa pharmacie était remplie de monde, ce qui n’est pas du tout le cas ces dernières semaines”.
El-Aniou Fatima
(Stagiaire)
