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Vaccin Sinopharm I 7% de la population «vaccinée au niveau national»

Vaccin Sinopharm I 7% de la population «vaccinée au niveau national»

Santé | -   Abouhariat Said Abdallah

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«Nous avons conseillé le gouvernement à ne pas autoriser les mariages et les grands rassemblements avant d’avoir vacciné les 60% de la population nous permettant d’atteindre l’immunité collective», dixit le Dr Djabir Ibrahim.

 


Le responsable de la communication de la coordination anti-Covid, le Dr Djabir Ibrahim, a, lors d’une conférence tenue à El-Maarouf organisé au centre de vaccination du Chn, remercié la population qui a «adhéré, d’une manière exceptionnelle, à la vaccination». Le médecin a également salué la diplomatie et le combat mené par le gouvernement contre cette maladie.


Selon le Dr Djabir Ibrahim, l’objectif fixé par le gouvernement est atteint. «7% de la population est vaccinée lors du premier passage. Et pour atteindre l’immunité collective, il faut vacciner 60% de la population», dira-t-il. Il ajoutera qu’»il reste un peu plus de treize mille doses que nous allons ajouter au trois cent mille autres prévues pour la seconde cohorte». Et d’expliquer que lors de cette première phase, il est prévu la vaccination de 43 000 personnes et les doses restantes ont été assimilées à des pertes. Comme il n’y en a pas eu, elles seront utilisées à l’occasion de la seconde cohorte, «avec les 300 000 doses, plus les pertes, nous serons autour de 30% de la population ciblée vers le mois d’août».


Pour le Dr Djabir Ibrahim, ce n’est plus le moment de demander l’autorisation des grands mariages ni les grands rassemblements. «Nous avons conseillé le gouvernement de ne pas autoriser l’organisation des grands mariages et les grands rassemblements avant d’avoir vacciné les 60% de la population. Nous espérons boucler la vaccination d’ici décembre», déclare-t-il.

Bien armée pour une troisième vague

Dans son cri d’alarme, le médecin a rappelé que «lors de la seconde vague, ce sont les localités elles-mêmes, qui ont bloqué l’accès à cause de la gravité de la maladie et lors de la deuxième vague, nous sommes intervenus pour faire sortir des corps et c’est révoltant». Le responsable de la communication rappelle que la maladie est toujours là. Des cas positifs sont détectés chez les personnes qui voyagent. Il tient à sensibiliser la population et appelle au respect et au renforcement des mesures barrières.

 

Il déclare que la coordination est prête à faire face à une troisième vague, si jamais elle arrivait. Que ce soit en ressources humaines, en matériel ou en transport. «Nous sommes passés de trois à quatre anesthésistes réanimateur à Ngazidja plus ceux qui sont à Mwali et Ndzuani. Pour le diagnostic, les trois hôpitaux qui prennent en charge les malades à Covid sont équipés de GenXpert, un Pcr sera bientôt installé à Ndzuani et un autre à El-Maarouf. Un scanner sera bientôt disponible dans pays», dit-il. De même, 1500 bonbonnes de réserve d’oxygène sont disponibles.


Pour le transport, deux ambulances sont disponibles à El-Maarouf, un autre à Samba plus ceux qui sont à Mwali et à Ndzuani. «Notre objectif est de limiter les évacuations sanitaire liées à la Covid. Et pour ce faire, il faut une prise en charge adaptée et efficace et les efforts ont été déployés». Pour le Dr Djabir Ibrahim, la possibilité d’autoriser les grands mariages et les grands rassemblements est envisageable, sous réserve que le dépistage massif soit effectué pour connaître le taux de positivité.

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