Les responsables en charge de la vaccination anti-Covid ont convié la presse, lundi 8 août au ministère de  la Santé, pour annoncer la relance prochaine d’une nouvelle campagne de vaccination contre la maladie chez les adultes mais aussi les adolescents de 12 à 17 ans.

L’immunité collective de la population

La coordinatrice du Programme élargi de vaccination (Pev) a dévoilé les termes d’une nouvelle cohorte bis. Objectif : booster les chiffres et poursuivre la politique de renforcement de l’immunité collective. Dr Nouroulhouda Youssouf appelle à intensifier les mesures de vigilance car, «aucune semaine ne se termine sans qu’il y ait des cas positifs à la Covid19».

Du 15 août au 25 septembre

La coordinatrice fera savoir que cette énième campagne vise les mêmes objectifs. «Nous voulons protéger la population contre cette maladie, nous avons jugé nécessaire de relancer cette nouvelle cohorte à partir du 15 août prochain», a-t-elle précisé, ajoutant que cette cohorte est loin de ressembler à une campagne de vaccination.
«On n’aura pas à mener des campagnes de sensibilisation pour pousser les citoyens viennent se faire vacciner. C’est une manière pour nous d’accorder une toute nouvelle chance à tous ceux et à toutes celles désireux (ses) de se faire inoculer du Pfizer ou du Sinopharm et qui ont pensé qu’il était déjà trop tard pour le faire»,  a-t-elle clarifié, soulignant que cette cohorte aura lieu du 15 août au 25 septembre. La coordinatrice fournit des détails sur le processus d’administration de la première dose. «Nous déploierons des agents dans les villes et villages, sans oublier les districts sanitaires du 15 août au 25 septembre. Et pour la deuxième dose, ils auront 10 jours, entre le 15 et le 25 septembre».

Notons que depuis le lancement au mois d’avril 2021 de la première campagne de vaccination, le pays a enregistré un taux de couverture nationale avec un schéma vaccinal complet de 47%, d’après les responsables en charge de la vaccination. Un résultat jugé «satisfaisant» par les autorités mais qui ne les empêche pas de viser l’atteinte de l’immunité collective, de vacciner 60% de la population. Docteur Nouroulhouda Youssouf informera que le vaccin Pfizer peut être injecté à l’adulte qui le solliciter. Par contre, les adolescents de 12 à 17ans ne peuvent pas se faire inoculer du Sinopharm.