Le pays a lancé depuis le 11 mai dernier la deuxième phase de la première étape de la vaccination anti-Covid. Le coordinateur de la gestion et de la lutte contre la Covid-19 au niveau de Mwali confie que 3 824 personnes ont été vaccinées du 11 au 24 mai sur 4 208 vaccinées à la première phase, soit 93%. Il reste 384 personnes à vacciner avant ce mardi 24 mai. «Lors de la première dose, des rendez-vous avaient été accordés pour la deuxième dose et la majorité a plus ou moins respecté.
Ceux qui ne se sont pas présentés, sont, soit en voyage, soit ont peur des rumeurs sur le vaccin», laisse entendre le Dr Abdoulanziz Hassanaly, qui projette d’enregistrer «98% des vaccinés». Le coordinateur de Mwali dit avoir constaté «quelques effets secondaires indésirables chez certaines personnes», à savoir des démangeaisons et des vertiges passagers, «mais qui ne sont pas de nature à porter atteinte à la santé des personnes vaccinées».
Au niveau de Ndzuani, le taux de vaccination a atteint «72,7%», douze jours après la vaccination. «Il y’a des districts qui sont à 84% du taux de vaccination. Il y’a une participation progressive des gens, certains se sont déplacés pour être au rendez-vous pendant que d’autres se font vacciner dans d’autres villes», affirme le superviseur de la vaccination dans le district de Mutsamudu, docteur Samir Mohamed.
Selon lui, certaines personnes sont parties à Mayotte et ceux-là, ils vont certainement les rater. «Les autres, nous les cherchons pour savoir pourquoi elles ne se sont pas présentées. Nous avons engagé un processus pour appeler les personnes qui ne se sont pas présentées pour la deuxième dose, nous allons appeler 500 personnes à Ndzuani pour savoir si elles n’ont pas été vaccinées ailleurs».
Selon toujours docteur Samir Mohamed, des agents se sont mobilisés, une équipe mobile est à la recherche des personnes devant recevoir la deuxième dose du vaccin. «Il reste encore deux jours pour boucler la deuxième dose de la vaccination à Ndzuani», rappelle-t-il. Des effets indésirables comme des céphalées, des vertiges, une diarrhée ou encore du sommeil se sont manifestés chez certaines personnes.
«Nous avons des équipes chargées de la prise en charge des effets indésirables dans tous les districts de l’île. Ces équipes contactent les personnes vaccinées le lendemain pour en savoir plus sur leur état de santé. Ils sont conseillés si nécessaire d’aller consulter un médecin», souligne Docteur Samir Mohamed. À Ngazidja, les chiffres provisoires n’étaient pas communiqués.