Les autorités sanitaires ont tenu une conférence de presse le vendredi 1er novembre dernier au ministère de la Santé. Cette rencontre, animée par le secrétaire général dudit ministère, le docteur Ben Imani, avait pour objectif de faire le point sur la vaccination contre le choléra. Une deuxième campagne a été lancée le mardi 29 octobre pour permettre à la population comorienne d’atteindre l’immunité collective et ainsi mettre fin à l’épidémie.
«Depuis le lancement de cette nouvelle campagne, nous nous réjouissons de l’engouement des citoyens à se faire vacciner. Sur une cible de 431 264 personnes à Ngazidja, lors de la première cohorte en juin dernier, 170 458 ont été vaccinées. Depuis mardi, 10 230 personnes supplémentaires se sont fait vacciner jusqu’à hier [jeudi 31 octobre], soit un total de 42 % de la cible déjà vaccinée », a expliqué le secrétaire général du ministère de la Santé.
Il a également souligné la confiance des autorités qu’avec l’appui du ministère de l’Éducation, l’immunité collective pourra être atteinte d’ici la fin de cette campagne de vaccination de masse. Il a exprimé l’engagement du gouvernement comorien dans cette lutte et a remercié les partenaires qui ont permis l’approvisionnement en vaccins anticholériques et en doses suffisantes pour couvrir toute la population.
De son côté, le directeur général de la Santé, le docteur Saindou Ben Ali Mbae, a rappelé que les autorités se préparaient à déclarer la fin de la maladie. Cependant, quelques cas ont resurgi au nord de Ngazidja. La seule façon d’en venir à bout est donc de sensibiliser toute la population à l’importance de la vaccination. Interrogé sur les éventuels effets secondaires du vaccin oral, Saindou Ben Ali Mbae a précisé que seuls des effets mineurs, comme des vertiges, ont été signalés. «Aucun autre cas ne nous a été rapporté », a-t-il affirmé.Jusqu’au vendredi dernier, les autorités sanitaires comptaient 343 personnes guéries sur les 348 cas nouvellement déclarés, et aucun patient ne se trouvait dans les structures de santé aménagées pour accueillir les patients du choléra.