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Vaccination de masse contre la Covid-19 I Une stratégie définitive attendue au mois de juillet 2021

Vaccination de masse contre la Covid-19 I Une stratégie définitive attendue au mois de juillet 2021

Santé | -

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Les autorités souhaitent renforcer les capacités de vaccination à l’échelle nationale pour atteindre une couverture de 60% de la population. Le projet Compass, porté par le ministère de la Santé, financé par la Banque mondiale, est mobilisé pour apporter son appui. L’un des volets du projet consistera à accompagner le gouvernement dans le déploiement des vaccins anti-Covid-19.

 

Une réunion d’information et d’échanges sur un projet de vaccination de masse contre la covid-19 s’est tenue mardi 11 mai, dans la salle de conférence de la Direction régionale de la Santé à Mwali. Cette rencontre a rassemblé toutes les parties prenantes, à savoir l’exécutif de l’île, les Ong, les directeurs de différents départements administratifs et les médecins, pour discuter du projet de vaccination anti-Covid à mettre en place.


Le projet Compass, porté par le ministère de la Santé, financé par la Banque mondiale à hauteur de 20 millions de dollars pour une durée de cinq ans, est mobilisé pour appui à la stratégie nationale de vaccination de la population. Selon la responsable insulaire du projet Compass à Mwali, Sitti Badaanti Boura Ahmed, l’un des objectifs du projet est d’accompagner le gouvernement comorien à acquérir et à déployer les vaccins Covid-19, mais également renforcer sa capacité de vaccination «pour atteindre l’objectif d’une couverture généralisée de 60% de la population».

L’acquisition des vaccins

La stratégie en question sera mise en vigueur en juillet 2021 après la signature des contrats sur le financement du projet. «Le projet est constitué de deux composantes dont la première est l’acquisition des vaccins (achat des vaccins) et d’autres fournitures et leur déploiement vers les îles», a indiqué Sitti Badaanti Boura. Quant à la deuxième composante, elle concerne, selon la responsable, la sécurisation, l’engagement communautaire, la surveillance et le renforcement institutionnel.


À cet effet, plusieurs activités seront réalisées notamment, «le redimensionnement de la chaîne de froid nationale sur la base des équipements solaires, la mise en place d’un cadre de performance et d’outils de gestion logistiques intégrés». Parmi les activités citées, on note la procédure de gestion de déchets biomédicaux et l’appui à la mise en place d’un système de gestion des données de santé de base sur le DHS2 ainsi que la mise en réseau des structures sanitaires privées et publiques dans le système d’information sanitaire.

Nourina Abdoul-Djabar et Antufati Soidri Matoir

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