Le directeur général en charge de la lutte contre le Vih-Sida, Soulaimana Youssouf, a organisé, le 16 décembre dernier, un atelier «de validation du guide de prise en charge du Vih-Sida» à l’hôtel Retaj avec l’appui technique et financier de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Ce document est conçu pour présenter les principes de base du diagnostic de la prise en charge psycho-sociale et clinique des personnes vivant avec le Vih aux Comores.
Le présent guide de prise en charge est révisé sur la base des recommandations de l’Oms rendues publiées en 2019 qui ont pris en compte l’évolution épidémiologique, des avancés et innovations scientifiques. Le poids de la résistance aux Arv ayant pour conséquence le changement des protocoles thérapeutiques, la décentralisation des méthodes diagnostics à travers l’introduction d’un système de dépistage avec les trois tests et l’auto-dépistage.
L’aspect «prise en charge psycho-sociale observance et rétention» a été également prise en compte, selon le document d’appui de l’atelier. «Nous avions un guide qui a été élaboré en 2016 qui est désormais validé et qui sera réactualisé tous les deux ans. Et comme vous le saviez, il y a eu les nouveaux faciès concernant l’évolution de l’épidémie du Vih-sida qui a des avancés, des innovations scientifiques, qui font des changements stratégiques à l’heure actuelle si bien au niveau de dépistage».
Le guide prévoit «des nouvelles méthodes pour poser un diagnostic des questions Vih, mais aussi au niveau de la prise en charge thérapeutique», a déclaré Soulaimana Youssouf qui a rappelé que beaucoup des molécules ont été sur le marché. Pour le moment, avec la combinaison des molécules, les patients peuvent prendre un seul médicament durant toute la vie.
Youssouf Fatima (stagiaire)