L’atelier de validation du de la demande de financement des subventions intégrées de la lutte contre la tuberculose, le paludisme et le Vih s’est tenu le vendredi 26 avril dans la matinée au Retaj. Rassemblant toutes les parties prenantes, notamment les autorités de santé ainsi que les partenaires, ladite réunion technique avait pour objectif d’étudier et de valider le document national portant sur lesdites subventions pour la période de 2025-2027. «Après que toutes les parties auront validé ledit document, nous allons le soumettre au fond mondial.
Pour la prochaine période, le montant demandé s’élève à 3.173 milliards de francs comoriens, destinés à financer la lutte conte ces trois maladies dans le pays», a fait savoir le deuxième vice-président du Comité national de coordination du Fonds mondial (Ccm), Nadhufou Ibrahima Tabibou.
Le deuxième vice-président du Ccm, Nadhufou Ibrahima Tabibou, a regretté quant à lui le fait que les cas de paludisme à Ngazidja ne font qu’augmenter malgré les différentes campagnes menées. «Nous allons intensifier la lutte contre le paludisme pour éviter que les autres îles ne recommencent à enregistrer des cas autochtones», a-t-il indiqué. Pour ce qui est de la tuberculose, Nadhufou Ibrahima Tabibou s’est réjoui du fait qu’ils ont pu maitriser la situation, de sorte qu’ils n’ont pas enregistré de décès ces dernières années.
Ce qui n’est pas le cas s’agissant des Vih, car «comme le Fonds mondial ont arrêté la subvention dédiée à la sensibilisation, les cas ne font qu’augmenter». «Nous sommes rassurés, compte tenu des ressources limitées à disposition du pays par le Fonds mondial et de la conjoncture économique actuelle que les interventions les plus prioritaires ont été retenues dans cette demande de financement conjointe Vih/Tb/paludisme et Srps, ceci dans un souci d’efficacité et de performance pour plus d’impact», a-t-il dit.
Et de préciser que «toutes ces interventions sont alignées sur les dernières orientations techniques internationales et sont fondées sur les plans stratégiques nationaux, les plans nationaux pour le secteur de la santé ainsi que les revues des programmes».
Nadhufou Ibrahima Tabibou n’a pas manqué de souligner que le pays bénéficie également de diverses assistances techniques venant de l’Expertise France, de l’Organisation mondiale de la santé, et de l’association Santé diabète pour l’élaboration du plan stratégique Vih et de cette demande de financement conjointe Vih, tuberculose et paludisme.
La validation a été suivie de l’assemblée générale de l’instance de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial de lutte contre le Vih, la tuberculose et le paludisme, Ccm