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Violences basées sur le genre (Vbg) I Une mission de supervision à Ndzuani pour renforcer la lutte contre les Vbg

Violences basées sur le genre (Vbg) I Une mission de supervision à Ndzuani pour renforcer la lutte contre les Vbg

Santé | -

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Une mission conjointe, qui regroupe le secrétaire général du ministère de la Promotion du Genre, des représentants du Croissant-Rouge comorien (CrCo) et de la Croix-Rouge française, séjourne à Ndzuani depuis le jeudi 13 mars, dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre. La première réunion de cette mission de supervision a eu lieu hier lundi 17 mars au Service d’écoute de l’hôpital de Hombo.

Une unité de gestion des données sur les violences

Parmi les sujets abordés figurent la sécurisation des données et les conditions de travail du personnel mais aussi la validation de l’agenda de la mission. Celle-ci entre dans le cadre du projet Shawiri. Elle a alors annoncé la mise en place d’une feuille de route pour l’établissement d’une unité de gestion des données sur les violences basées sur le genre (Vbg). Le secrétaire général du ministère de la Promotion du Genre, Mahamoudou Abidina, a rappelé l’urgence de renforcer la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg).


«Chaque jour, nous effectuons un rappel des dispositions à prendre pour éliminer les violences basées sur le genre. Nous devons nous adapter et être résilients. Je suis ici pour échanger avec les acteurs locaux engagés dans ce combat », a-t-il souligné avant d’annoncer que des visites dans d’autres Services d’écoute pilote et des rencontres avec différents acteurs sont prévues. Mahamoudou Abidina a précisé que cette mission vise à superviser et évaluer les actions du projet Shawiri. «La délégation inclut également des représentants du Cndhl et du ministère de la Justice, afin d’analyser les avancées du projet et d’identifier les défis rencontrés, notamment au Service d’écoute », a-t-il ajouté.


Le manque de médecin au Service d’écoute a été pointé du doigt comme un obstacle majeur. Selon Sittina’Echat Salim, directrice régionale de la promotion du Genre, «cette absence freine les démarches administratives et judiciaires», a-t-elle déploré.Papa Assane, chargé des données statistiques, a quant à lui insisté sur l’importance de soutenir les acteurs engagés dans la lutte contre les violences. Il a ainsi tenu à adresser ses remerciements aux partenaires et bénévoles, tout en rappelant que «la ministre est déterminée à faire bouger les choses et à impulser un véritable changement ».

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