Après la hausse des cas du virus Ebola en Ouganda, l’inquiétude gagne, depuis vendredi, 30 septembre, la population tanzanienne, surtout après le décès d’un médecin local dépêché à Kampala, en Ouganda. Nos confrères de Mayotte la 1ère rapportent que «la Tanzanie passe en état d’alerte maximale face au virus Ebola. Les contrôles aux frontières avec le pays voisin l’Ouganda ont été renforcés ainsi que dans tous les aéroports». Selon la même source «la souche du virus identifiée est la «soudanaise», et ne répond à aucun traitement».
Aux Comores, jusqu’à hier jeudi en début de soirée, aucune mesure de vigilance n’a été annoncée. Cela, bien que les vas-et-viens entre les Comores et la Tanzanie soient très fréquents. De sources sûres, on apprend qu’ «une délégation des autorités sanitaires du pays, à savoir des cadres du ministère de la Santé et des épidémiologistes du bureau pays de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a été aperçue à l’Aéroport international Moroni Prince Saïd Ibrahim».
Joint, mercredi 4 octobre en début de journée, le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Aboubacar Saïd Anli nous a dirigés vers le directeur général de la Santé, Dr Saindou Ben Ali Mbae qui n’a pas répondu à nos appels. Selon le directeur régional de l’Aéroport international Moroni prince Said Ibrahim, une rencontre a été organisée entre la direction de l’aéroport, le ministère de la Santé et celui des Transports sur le sujet. «Toutes les dispositions ont été prises, nous allons chercher le matériel manquant et le dispositif sera opérationnel à partir du lundi», avance Djaoid Said Youssouf.
Un dispositif annoncé à l’aéroport
Le virus Ebola se traduit par une fièvre hémorragique mortelle qui se manifeste avec de la fièvre, des vomissements et surtout des saignements au nez. Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, «à l’origine, la maladie à virus Ebola s’introduit dans les populations humaines par le contact des humains avec des animaux sauvages infectés.
Elle est la plupart du temps associée à la chasse, au ramassage d’animaux sauvages malades ou mort ainsi qu’à la manipulation ou consommation de viande de brousse crue». Une personne infectée par ce virus peut résister pendant une période de trois jours pouvant, s’étendre jusqu’à six semaines avant de commencer à propager la maladie.