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«Bilan à mi-parcours» de la nouvelle direction d’El-maarouf : «Démentir les rumeurs qui décrédibilisent l’hôpital»

«Bilan à mi-parcours» de la nouvelle direction d’El-maarouf : «Démentir les rumeurs qui décrédibilisent l’hôpital»

Santé | -

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Au principal centre hospitalier du pays, la nouvelle consigne serait de sauver la vie avant de demander tout règlement de factures». La surveillante, Djamila Bacar regrette, cependant, que plusieurs familles aient refusé de régler leurs facture et rappelle que «si l’hôpital fonctionne c’est grâce aussi aux frais des consultations».

 

L’hôpital El-maarouf a tenu samedi un point de presse pour dresser un bilan des actions menées jusqu’ici par le nouveau patron de l’établissement, Ali M’madi, mais aussi démentir «certaines rumeurs qui décrédibilisent» l’hôpital. Le responsable de la communication d’El-maarouf, a passé en revue les différentes initiatives mises en place «notamment l’assainissement et l’hygiène» qui, jusqu’ici, écornaient l’image du centre hospitalier national.

Selon Mahmoud Abdallah, la propreté de l’hôpital ferait désormais partie des priorités du nouveau directeur. «Un hôpital doit être propre et répondre aux critères et aux normes d’hygiène. Avant il était facile d’attraper des maladies nosocomiales du fait que le centre hospitalier était envahi par les ordures», a-t-il dit.

De même, «grâce aux nouvelles opérations d’assainissement, les ramassages d’ordures sont désormais réguliers pour une somme qui ne dépasse pas les 3 millions alors quelles revenaient à près de… 12 millions auparavant», a assuré le conseiller.

«Sauver d’abord!»

Sur le plan sanitaire, les conférenciers ont rappelé les nouvelles dispositions prises à El-maarouf. Des reformes qui toucheraient les services des urgences et la nouvelle maternité. Selon une surveillante, Djamila Bacar, les femmes enceintes peuvent «désormais», être prises en charge une fois à la maternité jusqu’à leur accouchement sans qu’on ait à leur demander quoi que ce soit.

«La nouvelle consigne est claire : on doit tout d’abord sauver la vie de la femme et ce sera, donc, après l’opération que la famille du patient viendra régler le service», a-t-elle fait savoir. Elle regrette, cependant, que plusieurs familles aient refusé de régler leurs factures.

«D’habitude, nous avons des médicaments en stock, mais si le patient est dans un état critique, on s’occupe de lui et après sa famille devra renouveler le stock. Mais, c’est là où le bât blesse. Plusieurs patients à qui on demande d’aller acheter les médicaments refusent et vont raconter des bobards dehors. D’autres inventent des histoires pour ne pas payer. Ils oublient que si nous pouvons fonctionner, c’est grâce aux frais des consultations», a-t-elle tenu à rappeler.

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