L’argentier de l’Etat a indiqué que cette piste d’atterrissage n’a pas subi un entretien périodique depuis 1986. Il a fait savoir que cela n’était pas conforme aux exigences requises et fortement recommandées. Mais seulement en 2007, lors de la construction de la nouvelle aérogare, un entretien sectoriel a été consacré spécifiquement aux extrémités de la piste, avec une dimension de 200 mètres. Ce qui fait que 2700 mètres de la piste n’avaient pas bénéficié d’un entretien depuis à peine 32 ans. «Et aujourd’hui, nous venons de signer un contrat avec la société chinoise, Cgc, pour un entretien périodique de cette piste, à savoir la totalité de la pise en enrobé, ainsi que les aérogares des avions», explique-t-il.
Selon le directeur général des infrastructures, Hassane Bacar, le montant global de ce contrat est évalué à hauteur de 1,4 milliard de francs comoriens, pour une durée d’exécution de 12 mois. Le financement de ce projet est assuré par le gouvernement comorien sur fonds propres. Hassane Bacar a également signalé qu’à partir d’hier, lundi, la direction générale des infrastructures et la société Cgc vont se retrouver pour prendre les mesures nécessaires au démarrage du chantier dans les meilleurs délais.
Saïd Ali Chayhane a souligné que suite au processus de certification de l’Aimpsi, le gouvernement étudie la possibilité de mettre en place une structure chargée de l’entretien périodique de la piste d’atterrissage de l’aéroport «pour se conformer aux exigences de l’organisation de l’aviation civile internationale (Oaci)».
L’argentier de l’État a appelé la société bénéficiaire de ce marché à démontrer, encore une fois, son expertise dans le domaine, notamment le respect de l’échéance convenue, et offrir des travaux conformes aux normes, «pour confirmer qu’elle est un partenaire de confiance des Comores».