La séance plénière d’ouverture de la deuxième semaine du 29e sommet mondial sur le climat s’est tenue hier, lundi 18 novembre, à Bakou, en Azerbaïdjan. Cette phase finale marque l’arrivée de nombreux ministres du monde entier, venus pour sceller un nouvel accord de financement climatique en seulement sept jours.
Lors de cette séance, Simon Stiell, secrétaire exécutif de l’Onu Climat, a exhorté les délégations à résoudre rapidement les questions les moins controversées pour réserver suffisamment de temps aux décisions politiques majeures.
Il a également présenté une stratégie élaborée avec la présidence de la Cop29 pour atteindre les objectifs fixés. «Nous ne pouvons pas nous permettre une épidémie de «vous d’abord», où des groupes persistent à ne pas avancer sur un sujet tant que d’autres ne s’engagent pas ailleurs. C’est une impasse qui pourrait compromettre les efforts mondiaux dans la lutte contre le changement climatique, à un moment où nous devons absolument progresser», a-t-il déclaré avec fermeté.
Des enjeux majeurs
Les débats de cette dernière semaine se concentreront sur des questions cruciales, notamment le financement climatique et le maintien de l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C. Abdou Salami Mihidjay, point focal national de l’Union des Comores pour la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a souligné l’importance de privilégier les subventions aux prêts et les conditions concessionnelles pour éviter d’alourdir la dette des pays. « Le premier des engagements est d’atteindre la neutralité carbone en réduisant les émissions de gaz à effet de serre grâce aux énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique et à la compensation des émissions inévitables », a-t-il expliqué.
Concernant les fonds pour les pertes et dommages, Abdou Salami Mihidjay a rappelé que l’objectif est de mettre en œuvre le consensus de la Cop28 aux Émirats arabes unis. Cela inclut l’accès direct à ces fonds et le soutien des besoins spécifiques des Petits États insulaires en développement (Peid), avec des mécanismes de suivi solides pour le financement de l’adaptation, le transfert de technologies et le renforcement des capacités.
« Ce soutien doit être opportun, prévisible et accessible pour aider les Peid à renforcer leur résilience face aux impacts climatiques », a-t-il précisé. Il a également insisté sur l’importance de parcours de transition juste, adaptés aux contextes uniques des Peid, qui intègrent des ressources, des cadres et des mécanismes de soutien pour renforcer leur adaptation et leur résilience.