La Fondation Mohamed VI des Oulémas Africains, a organisé la deuxième édition du Concours de Hadith, mercredi 10 septembre à la Faculté Imam chafiou pour annoncer les trois finalistes qui représenteront le pays au niveau continental dans chaque catégorie. La cérémonie s’est tenue en présence de l’agent consulaire de l’ambassade du Maroc à Moroni, Nabil Al-Daw, du doyen de la faculté, dr Thoihir Ibrahim, du président de la Fondation, Dr Abdoulhakim Mohamed chakir, et du directeur des affaires islamiques au ministère chargé des affaires Islamiques, Saqaf charif.
Cinquante concurrents, hommes et femmes, de tout âge ont participé au concours, répartis en trois catégories. La première catégorie portant sur la mémorisation de 40 hadiths ainsi que leurs chaînes de transmission, a vu la participation de 24 participants. Ansum Ahmed a remporté la première place, suivi de Moina Rahima Mbaye à la deuxième place et Abdullah Hassan la troisième place. Pour la deuxième catégorie, portant sur la mémorisation de 35 hadiths ainsi que leurs significations, 16 candidats ont concouru. Ibrahim Masidi en est sorti vainqueur. Soilihi Muslim est sorti le premier de la troisième catégorie, portant sur la mémorisation de 25 hadiths, ayant vu la participation de 10 candidats.
Le président de la Fondation Mohamed IV aux Comores, Dr Abdoulhakim Mohamed chaki a expliqué que ce concours visait à promouvoir la mémorisation de la Sunna du prophète au niveau des communautés africaines, et ainsi, familiariser sa position dans la loi islamique. Il vise également à inciter les jeunes africains à prêter attention aux hadiths du prophète (Psl), à diffuser les valeurs humaines et à imiter ses nobles caractères ainsi que les vertus de ses compagnons. Il promeut également l’éthique et le bon comportement en matière religieuse. Pour sa part, le responsable du consulat du Maroc aux Comores, Nabil Al-Daw a fait savoir que ledit concours qui cible la jeunesse comorienne, est d’une grande valeur car il se concentre sur les hadiths du prophète, la deuxième source la plus sacrée de la religion après le Saint Coran. Et d’insister sur l’importance de préserver cette source et de la transmettre aux générations.
Le directeur des affaires Islamiques, Saqaf charif Said, a indiqué qu’il ne s’agissait pas seulement d’une compétition scientifique, mais tout un enseignement qui inculque aux jeunes l’amour du Prophète (paix et bénédictions sur lui), les éduque aux bonnes mœurs et les protège de l’extrémisme et du fanatisme. Il a remercié les efforts déployés par le Royaume du Maroc afin de renforcer la coopération religieuse et intellectuelle entre les savants africains et de diffuser les valeurs de modération et d’équilibre.
Il convient de noter que la Fondation décernera des prix de valeur aux lauréats au niveau continental, et qu’une cérémonie officielle sera organisée pour les honorer au Royaume du Maroc ou dans l’un des pays africains, en reconnaissance de leur excellence dans la mémorisation et la compréhension de la Noble Sunnah Prophétique.