Si vous deviez dresser un bilan succinct des journées doctorales qui ont eu lieu entre le 24 et le 26 octobre, quel serait-il ?
Pour cette édition, nous avons eu la chance d’être accueillis à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Rennes, une des plus prestigieuses grandes écoles françaises, signe que l’association gagne en crédibilité et en confiance. À travers cet événement, l’INSA de Rennes et UONI ont engagé des discussions sur la possibilité de mettre en place un partenariat stratégique dans le domaine de la formation d’ingénieurs et la recherche en sciences appliquées. Cette année, nous avons innové en faisant participer un coach en art oratoire pour accompagner les participants à communiquer efficacement sur leurs travaux : une composante essentielle du travail du chercheur.
Également, dans le programme de cette édition, nous avons encore accordé une place importante aux masters 2 qui s’interrogent sur leur avenir professionnel notamment de leur poursuite en thèse. Des interventions leur ont permis de découvrir les différentes étapes qui jalonnent ce parcours : comment trouver un encadreur, comment préparer efficacement un projet de thèse, ou encore comment le financer.Malheureusement, la tempête Benjamin a empêché la venue de plusieurs participants. L’événement s’est déroulé sous un format hybride, présentiel et d’autres via la plateforme « zoom ».
Quelles retombées peuvent attendre les participants, notamment les étudiants aspirant au doctorat ?
Les jeunes chercheurs partagent leurs travaux avec leurs pairs, rencontrent des jeunes comme eux engagés dans le doctorat et renforcent ainsi leur réseau professionnel. Pour les aspirants, ces rencontres leur permettent de préciser et confirmer leurs choix professionnels ou alors de changer d’avis.
Est-ce que dans un futur proche, les journées doctorales pourraient avoir lieu aux Comores ?
Ce ne sera pas forcément le même événement. Mais sachez que l’association UONI est pleinement ancrée aux Comores et y effectue même régulièrement des actions à fort impact dans son périmètre comme organisatrice ou en mobilisant l’expertise de ses membres. Je peux citer notamment, des ateliers sur l’évaluation et le développement de l’offre de formations, niveau master à l’Université des Comores, « la fête des sciences » au Groupe Scolaire Fundi Abdulhamid, une conférence et une table ronde au Cndrs, ou encore des échanges sur l’orientation professionnelle avec des lycéens à Chouani. Un engagement que nous entendons poursuivre et pérenniser.
