Une cérémonie religieuse a eu lieu hier à Fumbuni, 40 jours après le décès de l’ancien ministre de l’Intérieur, Omar Tamou, décédé le 25 février et inhumé le 2 mars dernier. La prière du 40e jour, symbole de respect et de souvenirs pour le défunt, s’est tenue à la grande mosquée de vendredi de la ville en présence du président de la République, Azali Assoumani, accompagné des membres du gouvernement, ainsi que de nombreux proches et citoyens venus rendre hommage à l’homme d’État.

La cérémonie a débuté par une récitation du Coran, suivie des invocations destinées à implorer la miséricorde divine pour le défunt et à lui accorder une place parmi les élus du paradis. Un moment de recueillement qui a permis à chacun de revisiter le parcours et les œuvres de l’ancien ministre. Après la prière, plusieurs personnalités ont pris la parole pour rendre hommage à Omar Tamou dont le nouveau maire de la commune d’Itsahidi et le cadi Ahamada Mboreha. Ce dernier a rappelé l’attachement du défunt à la religion, en particulier pendant le mois sacré du ramadan.

«Avant de quitter ce monde, notre défunt était profondément attaché à la prière et n’a jamais raté un dars (cours religieux) du mois de ramadan», a-t-il affirmé, insistant sur la piété et la foi profonde qui guidaient sa vie. L’ancien ministre de la Justice, Djae Ahamada Chanfi, a également pris la parole pour revenir sur les valeurs humaines et patriotiques de l’illustre disparu. «Omar Tamou était un homme d’une loyauté exemplaire, d’un patriotisme sans faille et d’une sociabilité qui traversait toutes les générations », a-t-il témoigné. Pour lui, «la mémoire de l’ex-ministre ne se résume pas à ses fonctions politiques, mais aussi à ses actions quotidiennes et à sa proximité avec les citoyens, ce qui en ont fait un modèle de dévouement à la nation».

Said Toihir